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Des turbines pour aspirer le CO2 de l’air et le transformer en carburant

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Des coûts de capture divisés par trois. Aspirer le dioxyde de carbone (CO2) qui contribue au réchauffement climatique pour en faire du carburant en le combinant avec de l’hydrogène. Plusieurs laboratoires se sont lancés dans cette entreprise mais les coûts du recyclage s’était jusqu’à présent révélés prohibitifs : de l’ordre de 600 dollars (518 euros) la tonne de CO2 recyclé. La société canadienne Carbon Engineering (notamment financée par Bill Gates) vient d’annoncer qu’elle avait développé une solution permettant de diviser ce coût par trois. L’entreprise recourt à des bancs de ventilateurs géants appelés DAC (Direct Air Capture – capture directe d’air), qui capturent le CO2 grâce à des fixateurs chimiques. Le dioxyde de carbone peut ensuite être injecté sous terre ou réutilisé pour produire des matériaux comme du plastique, voire du carburant en le faisant réagir avec de l’hydrogène. Grâce à cette dernière piste, envisagée notamment par l’Ademe dans sa «Fiche technique sur l’utilisation de l’hydrogène dans la transition énergétique (mars 2018)», on obtient un méthane de synthèse. «Le produit formé étant proche du contenu du gaz naturel, il est adapté à une injection en grandes quantités dans les infrastructures gazières (stockage souterrain, réseaux de transport et de distribution)», soulignent les experts de l’Ademe. 1 dollar le litre. Dans un article publié jeudi par le journal scientifique Joule, David Keith, responsable scientifique de Carbon Engineering, soutient que son usine pilote installée à Squamish, en Colombie-Britannique, est capable de retirer  une tonne de carbone par jour de l'air et produire environ deux barils de carburant. À grande échelle, cette solution permettrait de capturer du CO2 avec un coût d’exploitation situé entre 94 et 232 dollars la tonne. En partant du bas de la fourchette, Steve Oldham, directeur de l’entreprise Carbon Engineering, a calculé que sa société pourrait être en mesure de produire un carburant à 1 dollar le litre, avec une empreinte carbone inférieure de 70 % à celle d'un combustible fossile, voire plus si l’usine recourt à des procédés d’industrialisation électriques. G. H.
Energies Pollution carburant

Auteur

  • Grégoire Hamon
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