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Transport urbain : Keolis va-t-il rafler le réseau de transport de Bordeaux ?

La filiale de la SNCF ferait un gros coup en délogeant le groupe Veolia Transport de son terroir bordelais. Délégataire du service public des transports urbains de Bordeaux depuis des décennies, Veolia pourrait devoir céder sa place à son concurrent Keolis. Non sans mal.

Fin 2008, la longue main mise de Veolia sur les transports urbains de l'agglomération bordelaise arrive peut-être à sa fin. Son dernier contrat de huit ans arrive à échéance, et Veolia pourrait céder sa place à son concurrent Keolis.
En effet, selon nos confrères du journal Les Échos, à l'issue d'un bureau de la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB) qui s'est déroulé fin octobre, Vincent Feltesse, président socialiste de la CUB, a proposé la candidature de la filiale de la SNCF. Ce changement d'exploitant sera, ou non, entériné lors d'un prochain conseil communautaire. Alain Juppé, premier vice-président de la CUB, soutient le choix de Keolis pour le renouvellement de la délégation de service public (DSP) des transports urbains qui doit intervenir fin 2008.
Si les communistes voteront contre, ils sont minoritaires et ne devraient pas peser sur le scrutin.

Keolis fait des promesses

Qu'est-ce qui pourrait faire gagner Keolis? Dans leurs dossiers de candidature, les deux concurrents qui se disputent (avec Transdev) le marché des transports publics français et étrangers,
avancent des propositions visant à améliorer le service du réseau fort de 40 kilomètres de tramway. Mais Veolia, comme Keolis, promettent d'alléger le fardeau financier de la CUB, qui, mis à part les investissements, dépensera une centaine de millions d'euros pour couvrir le déficit d'exploitation.
Keolis s'engage à augmenter la fréquentation du réseau de 70% pendant les cinq ans du contrat.
Comment ? En étendant le réseau d'autobus, avec notamment la création de 10 lignes structurantes à horaires cadencées pour soulager le réseau de tramway, victime de son succès. Les horaires nocturnes de certaines lignes d'autobus devraient être étendus, et la cadence des tramways améliorée pendant les heures creuses.


Dispositions financières favorables

Le nouveau contrat de DSP devrait comporter des dispositions financières favorables à la collectivité locale : en s'appuyant sur la perspective d'une hausse des recettes d'exploitation, la contribution d'équilibre de la communauté urbaine devrait en effet être ramenée à 83 millions d'euros à l'horizon 2013. Les économies ainsi réalisées permettraint alors de soutenir le budget d'investissement de la troisième phase du tramway. Le coût de la construction des 17 kilomètres de tramway et des 7 kilomètres de tramway-train est évalué à 450 millions d'euros. Vincent Feltesse espère qu'une cinquantaine de millions seront pris en charge par l'État dans le cadre du Grenelle 1
.

Nathalie Arensonas



Télécharger l'enquête sur les grands groupes de transport public français (accès libre)

À propos du volet transport urbain du Grenelle 1 (accès libre)

Auteur

  • La Rédaction
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