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La 5ème Journée du transport public tente de convaincre les Français

Pour la 5ème Journée du transport public, le 21 septembre 2011, près de 200 réseaux de province multiplient les offres tarifaires pour convaincre les Français d'utiliser les transports en commun. Une petite minorité les utilise au quotidien.

La plupart des grands réseaux de transport urbain, à l'exception notable de Paris, Lyon et Marseille, participent à cette cinquième Journée des transports publics.

Le travail de pédagogie à effectuer est d'ampleur : selon un récent sondage réalisé pour l'occasion, 41% des Français ne prennent jamais les transports en commun. De plus, seulement 12% des sondés déclarent utiliser les transports publics au quotidien, c'est-à-dire au moins cinq jours par semaine, relève cette enquête réalisée par l'institut TNS Sofres pour le GIE Objectif transport public.


Des tarifs promotionnels

Pourtant un voyage en transport peut coûter jusqu'à vingt fois moins cher qu'un déplacement en voiture, souligne le GIE Objectif transport public, chargé de la promotion du transport public. Les transporteurs vont donc notamment proposer dès le 21 septembre 2011, et pendant une semaine, des tarifs promotionnels ou gratuits afin de "recruter" de nouveaux voyageurs.

Pour autant, la désaffection pour les transports en commun n'est pas tant liée au prix qu'à la qualité du service jugée insuffisante, pointe Jean Sivardière, président de la Fédération nationale des associations d'usagers des transports (Fnaut). "Dès qu'on s'écarte des grandes villes, la qualité et la quantité du service est faible" avec des lignes peu nombreuses et des amplitudes horaires trop importantes, a-t-il souligné, interrogé par l'AFP.


Un "retard phénoménal"

Dans les grandes villes, l'offre est suffisante mais la qualité parfois ne suit pas comme à Toulon, "l'exemple le plus rétrograde en France", ou à Paris avec des lignes de métro unanimement décriées comme la ligne 1 ou la 13, remarque M. Sivardière. "Nous avons un retard phénoménal sur nos voisins allemands ou suisses", a-t-il ajouté. Pour le résorber, il faudrait investir mais "les moyens des collectivités territoriales baissent", a-t-il regretté.

Les usagers ne paient au plus qu'un tiers du coût réel de leur voyage, le reste étant supporté par les entreprises – via le Versement transport – et par les collectivités.

 

Auteur

  • La Rédaction
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