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Le Quai d'Orsay assouplit ses restrictions aux voyages en Egypte

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Les nouvelles recommandations du ministère des Affaires étrangères ouvrent plus largement les possibilités de déplacement et de voyage en Egypte. Les principaux sites le long du Nil ne sont plus formellement déconseillés, tandis que les séjours dans le Sinaï sont strictement limités aux stations balnéaires.

Le ministère français des Affaires étrangères vient d'assouplir les restrictions jusque-là apportées aux voyages en Egypte. Ses recommandations "ouvrent plus largement les possibilités de déplacements dans ce pays, y compris pour un motif non professionnel". Le Quai d'Orsay ouvre ainsi la voie au tourisme dans des zones jusque-là écartées, comme le montrent ses conseils de sécurité région par région.

Les responsables diplomatiques français se contentent à présent d'appeler à une simple "vigilance renforcée" les touristes qui voyageraient dans la vallée du Nil entre Louxor et Abou Simbel, à condition qu'ils ne s'écartent pas des villes et s'y rendent par la voie aérienne.

De la même manière, à Guizeh,"au Caire, à Alexandrie et d’une manière générale dans les grandes villes, il convient de limiter les déplacements et les visites aux quartiers touristiques ou fréquentés par les étrangers, d’éviter autant que possible de se déplacer seul" tout en se conformant aux codes vestimentaires locaux, estime le ministère des Affaires étrangères. En repassant en jaune pâle sur la carte des recommandations du Quai d'Orsay les villes de Louxor, Assouan et la capitale du pays, il est devenu possible de "réouvrir le chemin des croisières dans la vallée du Nil", se félicite l'Autorité de tourisme d'Egypte. Le ministre égyptien du Tourisme a déjà souligné, notamment en marge du salon IFTM Top Resa de septembre dernier, à quel point les touristes français étaient importants dans cette partie du pays.

Dans le Sinaï, ok pour Charm el Cheikh

Le Sinaï demeure formellement déconseillé à tout déplacement, mais les touristes peuvent profiter de leur séjour dans la station balnéaire de Charm-el-Cheikh en faisant preuve de vigilance et à condition de ne pas sortir de la ville. Taba en revanche demeure déconseillée. Sur la côte de la mer Rouge, la station d'Hurghada et celle d'Ain Sokhna peuvent être fréquentées par les touristes, de même que la côte méditerranéenne entre Mersa Matrouh et Alexandrie, en restant vigilant. Le delta du Nil et le long du canal de Suez, les déplacements sont déconseillés, sauf raison impérative d'ordre professionnel, indique encore le Quai d'Orsay.

Les autorités égyptiennes soulignent que "depuis le mois de septembre des caméras filment la région du Sud Sinaï" et que les "lieux sont calmes et tout à fait sécuritaires". D'ailleurs, la France infléchit ses recommandations quelques semaines après d'autres pays. "Les touristes sont revenus sans aucun problème", observent les responsables égyptiens du tourisme.

Auteur

  • Stéphane Jarre
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