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Emirates commence à s’impatienter en France

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Thierry de Bailleul, directeur général France d’Emirates, fait part de son impatience par rapport aux demandes de nouveaux droits de trafic, à Lyon, Paris et depuis d’autres aéroports.

A l’occasion du second anniversaire de la ligne entre Dubaï et Lyon, Thierry de Bailleul, directeur général France d’Emirates, fait part de son impatience par rapport aux demandes de nouveaux droits de trafic, à Lyon, Paris et depuis d’autres aéroports comme Toulouse, Bordeaux et Marseille. "Avec cinq rotations hebdomadaires, la ligne de la compagnie aérienne Emirates entre Lyon et Dubaï connaît un remplissage de 80 %, ce qui est conforme à nos prévisions, mais nos demandes auprès de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) pour obtenir un vol quotidien restent lettres mortes", constate Thierry de Bailleul.

Une demande similaire est sur le bureau de la DGAC concernant le passage de 20 à 21 vols hebdomadaires depuis Paris. "En matière de long-courrier, la règle est d’exploiter des modules de sept vols hebdomadaires", explique-t-il.

Mais la remise à Manuel Valls du rapport Le Roux, en novembre, dans le cadre de la sauvegarde de la compétitivité des compagnies aériennes nationales et préconisant, entre autres, le gel des droits de trafic aux compagnies du golfe, ne laisse aujourd’hui que peu d’espoir à Emirates. Pourtant, "l’ouverture de la ligne Lyon-Dubaï a constitué un remarquable accélérateur de business pour la métropole de Lyon et l’ensemble de la région", déclare même Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon. Effectivement, avec cinq fréquences hebdomadaires entre Lyon et Dubaï, le trafic est au rendez-vous. L’incoming est en progression. "50 % des touristes en provenance du Moyen-Orient restent 14 jours sur place et dépensent en moyenne 5000 euros par jour et par personne", précise Thierry de Bailleul. Et l’outgoing est composé de plus de 50 % de passagers allant au-delà de Dubaï, vers la Chine, l’Asie et l’Australie pour le trafic business et aussi vers l’Océan Indien pour le tourisme.

"Des villes comme Düsseldorf, Milan ou Hambourg, comparables à celle de Lyon, disposent de plusieurs fréquences quotidiennes", argumente Thierry de Bailleul. Depuis la France, Emirates dispose de 32 vols hebdomadaires (20 depuis Paris, sept depuis Nice et cinq depuis Lyon), contre 112 vols depuis le Royaume-Uni, 63 depuis l’Allemagne, 49 depuis l’Italie… "Le développement d’Emirates passera peut-être ailleurs qu’en France", laisse entendre Thierry de Bailleul.

Auteur

  • Jean-François Belanger
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