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Indaba 2015 : l’Afrique du Sud, toujours sur la bonne pente

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L’édition 2015 du salon professionnel du tourisme Indaba se termine ce lundi soir 11 mai, à Durban. Si la fréquentation internationale s’est plutôt bien comportée en 2014, les professionnels du tourisme s’inquiètent de la prochaine entrée en vigueur, le 1er juin, des formalités d’entrée des mineurs.

Globalement, l’Afrique du Sud a accueilli 9,6 millions de touristes internationaux en 2014, ce qui représente une progression de 6,6 %, par rapport à l’année 2013. Sans que l’on connaisse encore les chiffres de la fréquentation française, on peut imaginer que notre marché a bien contribué à cette croissance. Selon les derniers chiffres connus, à la fin du premier trimestre 2014, la France enregistrait la plus forte progression européenne, avec une hausse de 17,2 % de son trafic, par rapport à la période équivalente de 2013. Pour autant, l’heure n’est pas forcément à l’optimisme. Plusieurs fois retardée, la loi sur l’entrée des mineurs sur le sol sud-africain doit enfin s’appliquer au 1er juin prochain. Elle prévoit la fourniture de la copie intégrale des actes de naissance, par le biais d’une traduction assermentée ! Une formalité plus ou moins longue, en fonction des diverses situations familiales, et forcément coûteuse.

Présents à l’Indaba de Durban, les agents de voyages n’ont pas la même appréciation de cette mesure. Luc Le Saos, responsable de la production chez Salaün Holidays, considère "que cette mesure sera sans grande influence, car nos clients ne sont pas des familles avec enfants mais davantage des retraités". A contrario, Rev’Vacances insiste sur le courrier adressé par le Seto auprès de l’ambassade d’Afrique du Sud, à Paris. "Nous risquons de perdre 50 % de notre clientèle", estime Sophie Aubriet, directrice Longs Courriers. La dynamique, qui place le marché français en troisième position européenne, derrière l’Allemagne et le Royaume-Uni, est ainsi menacée.

Cette initiative prise pour "lutter contre le trafic humain", selon les termes du nouveau ministre du Tourisme sud-africain, Derek Hanekom, n’est pas vu du meilleur regard par les professionnels du tourisme sud-africain. Ce sera l’un des chantiers, en France, du nouveau directeur du South African Tourism, qui doit être nommé à Paris, d’ici à trois mois, selon Thulani Nzima, le Pdg de South African Tourism.

Auteur

  • Jean-François Belanger
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