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"Jubilé extraordinaire" à Rome : les autocaristes pénalisés?

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Rome sera le théâtre d’un "Jubilé extraordinaire" du 8 décembre prochain au 20 novembre 2016. Groupistes et autocaristes doivent s’attendre à une année compliquée pour les réservations et la circulation dans la ville Sainte.

Le 13 mars dernier, le Pape François a annoncé la tenue à Rome d’un "Jubilé de la Miséricorde" qui débutera à la fin de l’année. Officialisée par la publication d’une bulle pontificale le 11 avril, cette déclaration a pris tout le monde par surprise, à commencer par les édiles de Rome qui n’avaient pas été consultés auparavant. Malgré la brièveté du délai, le maire Ignazio Marino a  déclaré que la ville Sainte sera prête, ajoutant que cela se fera sans dépenses exagérées pour respecter le thème de la miséricorde choisi par le Pape. Pour les financer, la ville peut compter sur la taxe de séjour portée en septembre dernier à trois euros par nuit dans les hôtels deux étoiles, à quatre euros dans les trois étoiles et à six euros dans les quatre étoiles, car il est attendu au moins autant de pèlerins que pour "le Jubilé de l’An 2000". Soit de 25 à 30 millions. Un chiffre qui viendra s’ajouter aux 12 millions de touristes qu’accueille annuellement la capitale italienne.

Cette affluence ne va pas manquer de causer des soucis aux groupistes et aux autocaristes. Les réservations d’hôtels seront sans nul doute plus difficiles et les prix plus élevés lors du lancement et de la clôture de ce Jubilé, ainsi que lors des grandes fêtes chrétiennes et d’éventuelles manifestations particulières. L’accès du centre-ville aux autocars de tourisme sera alors vraisemblablement restreint, voire interdit. Un nouveau plan de circulation pourrait également voir le jour dans les mois qui viennent comme cela avait été le cas en l’an 2000. L’une des premières mesures évoquées propose d’ailleurs d’interdire toute circulation des autocars à l’intérieur du périmètre du Mur d’Aurélien. Ni plus ni moins !!! Si l’on se fie à l’édition précédente, la fréquentation des musées ne devrait en revanche pas s’accroître, sauf pour celui du Vatican qui recèle la Chapelle Sixtine et où les réservations risquent d’être plus difficiles à obtenir. En 2000, les deux tiers des visiteurs étaient en effet Italiens.

Cependant, un certain nombre des pèlerins venant des autres continents en avaient alors profité pour visiter d’autres villes où quelques difficultés pouvaient donc survenir à certaines dates en terme de stationnement, de disponibilité de guides et de réservations dans les musées. En particulier à Assise, terre natale de Saint-François et de ce fait lieu de pèlerinage important pour les Chrétiens. Les sites touristiques de la baie de Naples, Pompéi en tête, avaient également accueilli plus de visiteurs qu’à l’accoutumée en 2000. Désormais à seulement une heure trente de Rome par train rapide, Florence est susceptible d’enregistrer aussi une hausse du nombre de visiteurs, et notamment ses musées compte tenu que les allers-retours dans la journée sont possibles.

Auteur

  • La Rédaction
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