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En intégrant Cityscoot, Uber peaufine ses ambitions sur Paris

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Paris, la ville avec le plus d’options de mobilité disponibles. Les scooters électriques Cityscoot seront bientôt disponibles sur l’application Uber en région parisienne. C’est ce qu’ont indiqué Bertrand Fleurose et Steve Salom, les patrons respectifs de Cityscoot et d’Uber France, lors d’une conférence de presse sur le salon Autonomy à Paris, le 16 octobre. «Paris devient ainsi la ville avec le plus d’options de mobilité disponibles dans l’application Uber à travers le monde, c’est l’une des étapes pour devenir une application de référence de la mobilité», a déclaré Steve Salom en découvrant un scooter Cityscoot floqué du logo Uber. De fait, les 3 millions d’utilisateurs d’Uber en France pourront débloquer l’un des 4000 scooters Cityscoot, au même titre que l’un des 5000 vélos ou l’une des 650 trottinettes Jump. C’était le chaînon manquant pour le géant du VTC, qui peut ainsi couvrir les distances très courtes avec ses trottinettes électriques (moins de 2 km), les distances courtes avec ses vélos (moins de 3 km), les moyennes distances avec les scooters (4 km) et les trajets plus longs avec les VTC (trajet moyen de 9 km). Uber propose aussi, uniquement à titre informatif pour l’instant, les itinéraires en transport en commun. Le géant américain lorgne probablement sur l’ouverture de la vente de ticket de transport, prévue par la LOM à partir de juillet 2021, pour se positionner comme un acteur incontournable de toutes les mobilités.

Applications de type MaaS. Créée en 2016, Cityscoot réalise 15.000 à 20.000 trajets sur Paris et sa proche banlieue. Le partenariat avec Uber, qui n’a pas été détaillé, notamment concernant une éventuelle prise de participation capitalistique, devrait permettre à la startup française de se déployer sur d’autres cités européennes. Bertrand Fleurose, pdg de City­scoot, se veut confiant: «Notre accord avec Uber ne nous empêche pas d’intégrer d’autres plateformes de mobilité, des agrégateurs de type transport public ou des collectivités pour des applications de type MaaS», explique-t-il.

G. H.

Auteur

  • Grégoire Hamon
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