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L’UGAP devient co-prescripteur pour les bus à hydrogène

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Bâtir des offres. A l'occasion des Journées Hydrogène dans les Territoires, qui se sont tenues à Marseille mi-juillet, l'Union des groupements d'achats publics (UGAP) a annoncé que la centrale d'achat proposerait désormais aux collectivités partenaires de fonctionner en co-prescription sur les bus hydrogène, c'est-à-dire de bâtir ensemble des offres sur ces véhicules. «Notre objectif est de monter des marchés innovants avec des partenaires publics avec qui nous co-construisons des objectifs communs. Pour les transports en communs nous proposons des modèles hybrides et électriques. Il est naturel que l’UGAP, qui vend plus de 25 000 véhicules par an, s’intéresse à une nouvelle technologie hydrogène qui relève d’une stratégie écologique autant qu’industrielle», explique Jean-Marc Borne, directeur des achats techniques de l’UGAP. Ce mode de fonctionnement a déjà fait ses preuves sur d’autres segments de véhicules, en particulier en 2011-2012 sur les Véhicules utilitaires légers électriques (groupement de commande «50.000 véhicules électriques» entre plusieurs grands donneurs publics et privés). Il sera désormais aussi utilisé sur les bus.

Objectif de 1000 bus en 2023. Pour le consortium Mobilité Hydrogène France, il s’agit d’un «jalon clef» pour soutenir son «Plan 1000 bus» à l’horizon 2023, un objectif nettement plus ambitieux que les 200 véhicules lourds du Plan National hydrogène de juin 2018. «Nous voulons que les bus hydrogène deviennent une option comme les autres pour les collectivités qui renouvellent leur flotte», annonce Valérie Bouillon Delporte, vice-présidente de l’AFHYPAC, l’association nationale de l’hydrogène. Pour l’instant, seules quelques réseaux ont déployé des premiers véhicules (Versailles, Pau, Artois-Gohelle, Toulouse, Auxerre), ce qui représente une flotte de 88 véhicules, loin de l’objectif recherché. Le surcoût de 200.000 euros par rapport à un bus électrique (650.000 euros contre 450.000 euros) explique en partie ce démarrage timide, sans compter la quasi absence à l’heure actuelle d’une production hydrogène «verte».

G. H.

 

Auteur

  • Grégoire Hamon
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