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Déconfinement: les Français prêts à être suivis via leur téléphone

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Application via Bluetooth. Mercredi 1er avril, Édouard Philippe a pour la première fois évoqué le déconfinement lors d’une audition par la toute nouvelle mission d'information de l'Assemblée nationale sur la gestion gouvernementale de la crise. Le Premier ministre envisage «un déconfinement régionalisé» et «sujet à une politique de tests, en fonction, qui sait, de classes d'âge», dont les contours devraient être précisés dans les jours à venir. Le Gouvernement travaille sur une application mobile, au même titre que l’Allemagne qui envisage un éventuel relâchement à partir de fin avril des mesures de distanciation sociale, à condition d’être «en mesure d'identifier et de joindre très rapidement toutes les personnes en contact avec une personne infectée». Le Gouvernement allemand indique vouloir lancer, sur la base du volontariat, une application qui stockerait pendant une quinzaine de jours, sans géolocalisation et en garantissant la protection des données, les interactions via Bluetooth (sans utilisation du GPS). Une personne infectée enverrait ainsi un signal, de manière anonyme, à toutes les personnes croisées dans les deux semaines précédentes, pour les avertir d'un risque de contamination. Ce dispositif s'inspire notamment de l’outil numérique TraceTogether développé par Singapour et désormais en open-source.

80% de Français favorables. Une très large majorité de Français serait prête à utiliser ce type d’application, selon un sondage publié le mardi 31 mars, réalisé auprès d’un échantillon représentatif de plus de 1.000 possesseurs de téléphone mobile, les 26 et 27 mars et relayé par Le Monde. Cette étude a été commandée par une équipe de recherche de l’université britannique d’Oxford, qui travaille sur une application similaire préservant l’anonymat. Il apparaît que 48% des personnes interrogées sont prêtes à installer cette application «sans aucun doute» et 31% à le faire «probablement». Soit près de 80% des sondés, un pourcentage quasi identique pour de nombreux pays européens touchés par la maladie. «Ce très large consensus se manifeste peu importe l’âge, le sexe ou la situation de santé du répondant. Le taux d’adhésion est cependant un peu plus faible chez les personnes qui ne font pas confiance au Gouvernement en général», notent les chercheurs. Près de deux personnes interrogées sur trois seraient également favorables à ce que l’installation de cette application soit automatique.

G. H.

Auteur

  • Grégoire Hamon
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