BlaBlaBus reprend à 50%. Alors que le covoiturage BlablaCar reprend dès ce 2 juin, les BlaBlaBus reprendront la route pour desservir 60 villes françaises à partir du 24 juin (contre 120 villes desservies l’an dernier à la même époque), puis l’offre augmentera progressivement pendant l’été pour s’adapter à l’évolution de la demande et de la situation sanitaire. Les billets sont réservables dès aujourd’hui sur le site et l’application BlaBlaCar. Durant la période de redémarrage, seulement un siège sur deux sera disponible, précise BlablaBus. De son côté, FlixBus n’a pas encore précisé les modalités du redémarrage de son activité. L’opérateur attendait de connaître les modalités précises d’application de la phase 2 du déconfinement. Dans tous les cas, cette reprise à petite vitesse ne peut que fragiliser le modèle économique des SLO. Après une année 2019 record, avec plus de 10 millions de passagers enregistrés, 2020 pourrait bien remettre en cause le miracle des «cars Macron».
100% des sièges dans les TGV. Parallèlement, le dimanche 31 mai, le secrétaire d’Etat aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, annonçait sur BFM TV une réouverture de 100% des sièges TGV à la réservation d’ici la mi-juin, tout comme dans l'aérien… Mesure jugée indispensable pour limiter les pertes de la SNCF, dont l'activité TGV est la plus rentable, à condition de dépasser le seuil de remplissage de 60%. De quoi susciter la réflexion chez les autocaristes, mais aussi dans le transport urbain. Si deux passagers masqués peuvent se côtoyer pendant 3 heures dans un TGV, pourquoi pas dans un autocar, à condition que les systèmes de climatisation permettent de renouveler l’air ambiant. Et que dire d’un trajet d’une vingtaine de minutes effectué en TER, en train de banlieue ou en transport urbain ?