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La 5G patine en France et retarde les applications de mobilités connectées

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Reports. Alors que la Grande-Bretagne ou l’Allemagne ont déjà lancé plusieurs réseaux de 5G, le projet français prend du retard. Initialement prévues le 21 avril, les enchères pour départager les bandes de fréquence nécessaires au lancement de la 5G entre les opérateurs français ont été reportées à fin juillet, ou septembre, par l'Autorité de régulation des communications électroniques et des Postes (Arcep). La semaine dernière, le patron du groupe Bouygues, maison mère de l'opérateur Bouygues Telecom, a demandé un nouveau report à fin 2020, voire début 2021 des enchères, expliquant que la 5G, «loin d’être mature (…) suscite aujourd’hui bien plus de méfiance et de scepticisme que d’engouement et d’enthousiasme». Une méfiance qui peut s’expliquer par le contexte économique actuel, ou bien par le fort engagement de son groupe avec l’équipementier chinois Huawei, aux méthodes décriées. En Europe, de nombreux pays ont également reporté leur processus d’attribution de licence en raison du coronavirus, comme en l'Espagne, Autriche, Portugal ou Pologne. Mardi 26 mai, la secrétaire d'État à l'Économie, Agnès Pannier-Runacher, s'est toutefois déclarée «pas totalement convaincue» que le nouveau report des enchères demandé par Bouygues soit une bonne décision, malgré le contexte de crise.

Véhicules connectés. Outre-Rhin, les industriels n’ont pas ces états d’âmes. Alors que les licences télécoms ont déjà été attribuées en juin 2019, pour un montant de 6,55 milliards d'euros, 33 entreprises privées ont également acheté des licences, parmi lesquels des constructeurs automobiles comme Volkswagen, Daimler ou BMW. Ces deux derniers groupes ont par ailleurs noué une alliance sur de futurs développements autour de la 5G privée, destinée à moderniser l’infrastructure des sites de production et à développer des véhicules connectés, voire autonomes. Les constructeurs souhaitent disposer de leurs propres réseaux pour gérer la sécurité de leurs véhicules en profitant des avantages de la 5G (très faible latence indispensable et bande passante garantie, non partagée) tout en gardant la main sur les données personnelles. Sur un plan de mobilité plus globale, notons que l'utilisation des réseaux 5G permettra de donner un coup de fouet aux systèmes de type MaaS. Car pour lancer ce type de service, les agglomérations ont besoin de compiler en temps réel des masses conséquentes de données en provenance des différents plates-formes de mobilité (de la localisation des vélos en libre-service aux horaires de bus ou aux places de parkings disponibles).

G. H.

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  • Grégoire Hamon
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