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Le GNV veut être intégré au plan de relance automobile

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Principale alternative au diesel. Le plan de relance de l’industrie automobile française, qui va s’articuler autour du véhicule électrique et rechargeable, fait pour l'instant l'impasse sur la mobilité gaz. Dans un communiqué, l’Association française du gaz (AFG), appelle à compléter le plan de soutien du gouvernement avec «un volet sur la mobilité propre gaz pour le transport de marchandises et de voyageurs». Les représentants tricolores du GNV entendent ainsi profiter de «stimulations» pour le renouvellement du parc de bus et camions diesel par des véhicules GNV/BioGNV, tout en bénéficiant d’un soutien pour un plan de déploiement de stations de carburants alternatifs. La France est devenue le premier marché d’Europe pour les bus roulant au GNV et bioGNV, qui représentent plus de 20% de l’ensemble des bus et autocars au gaz naturel immatriculés. «La France a pris le leadership d’un marché européen où le gaz s'impose comme la principale alternative au diesel», indique l’AFG. Ainsi, 12% des bus urbains en circulation sont dotés de moteurs gaz (et 10% des bennes à ordures ménagères). Pour stimuler ce marché, l’AFG a soumis plusieurs propositions au gouvernement, notamment la mise en place d’un crédit d’impôt, en remplacement du suramortissement actuel, à l’achat ou à la location d’un véhicule GNV entre 20% et 25% selon le poids des véhicules. «Cette disposition permet de relancer l’achat de véhicules propres et de réduire leurs charges d’exploitation grâce à un carburant plus économique.»

Stations privées. Pour les très petites entreprises et les artisans, l’AFG propose la création d’un crédit d’impôt à l’achat ou à la location d’un véhicule GNV à hauteur de 20% de la valeur d’achat pour les véhicules de moins de 2,6 tonnes. Enfin, dans sa contribution au plan de relance, l’AFG insiste pour la subvention de stations d’avitaillement privées via des crédits d’impôts. «Le coût d’une station privative moyenne peut être estimé à 100 K€ environ (hors terrassement). Un tel investissement permet de réaliser des économies de fonctionnement pour les transporteurs qui paient alors le GNV moins cher qu’en station publique», souligne l’AFG.

G. H.

Auteur

  • Grégoire Hamon
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