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Le plan de relance favorise le rail et accélère sur l'hydrogène

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11 milliards d’euros. C’est la part consacrée aux transports dans le plan de relance de 100 milliards d’euros (dont 40 viendront de Bruxelles) présenté le 3 septembre par le premier ministre, Jean Castex. Le rail se taille la part du lion avec 4,7 milliards dont 1,8 milliard va servir à combler les pertes liées à la Covid-19. Le solde ira notamment aux petites lignes ou encore à la relance de deux trains de nuits, dont 100 M€ pour Paris-Nice, et Paris-Tarbes (rénovation des rames, travaux en gare). Le Gouvernement veut consacrer en trois ans (la durée du plan) 1,2 milliard au transport en commun et au vélo, dont les crédits vont être multipliés par trois. À noter que 700 millions d’euros doivent permettre à l’État de tenir sa part de cofinancement dans les grands travaux franciliens (RER A et B, RER E) d’ici aux JO. Autres destinations des fonds : le prolongement des trams T3 et T1 ainsi que des TZen 2 et 3. Les régions et l’outre-mer ne sont pas oubliés. Des crédits (200 millions d'euros a priori) doivent aider les métropoles et collectivités à accoucher des projets de métro, tram ou TCSP les plus mûrs, indique-t-on au ministère des Transports. Autre enseignement: le Gouvernement ne freinera pas l’avancée des projets de lignes nouvelles (Bordeaux-Toulouse-Pays basque, Paris Normandie, ligne Paca). Autre chapitre, le déploiement accéléré des bornes de recharge électrique avec 100 M€ de plus. Au-delà de ce saupoudrage, la grande mesure structurelle se trouve dans le plan de conversion à l’hydrogène qui, d’ici à 2030, doit aboutir à 7,2 milliards d’euros d’investissements. Objectif : développer un écosystème (batterie, bornes, équipements, etc.) coordonné avec l’Allemagne, et stimuler la demande en soutenant la conversion des transporteurs.

Baisse des impôts de production. Le Plan de relance ne comprend pas d’aide spécifique pour les autocaristes, mais les TPE et PME du secteur vont bénéficier de mesures générales. La plus importante destinée à être pérennisée prend la forme d’une baisse de 10 milliards d’euros annuels des impôts de production comme la contribution à la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) ou les contributions foncières. Elles auront également droit à des facilités pour lever des emprunts bancaires.

M. F.

Auteur

  • Marc Fressoz
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