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Renault réorganisé en quatre marques dont une dédiée à la mobilité

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Quatre marques. Dure mission que celle de Luca de Meo, le nouveau directeur général du groupe Renault depuis le 1er juillet, que de prendre les rênes du constructeur en pleine crise Covid. Outre des ventes gelées pendant plusieurs mois cette année, Renault a essuyé des pertes nettes l’an passé, ce qui ne lui était pas arrivé depuis dix ans. Le constructeur au losange doit également gérer les suites de l’affaire Carlos Ghosn et tenter de renouer les liens avec les partenaires japonais de l’alliance, Nissan et Mitsubishi. Dans un entretien donné au Point le 2 septembre, Luca de Meo dresse les contours de la nouvelle organisation qu’il souhaite donner au groupe, et qui sera dévoilée officiellement en janvier 2021. Il annonce ainsi que le groupe ne sera plus organisé par zones géographiques mais autour de quatre marques : Renault, Alpine (et les voitures sportives), la marque low cost Dacia et, enfin, une marque inédite en charge des nouvelles mobilités. «Cela va nous permettre d'être plus focalisés sur le client. Les consommateurs n'achètent pas un groupe transversal, ils achètent une marque», explique-t-il.

Différentes initiatives. Le pôle des nouvelles mobilités sera dirigé par Clotilde Delbos, actuellement directeur général adjoint et directeur financier du groupe. Si rien n’a encore filtré sur le détail de cette nouvelle unité, il est fort possible qu’elle reprenne en bonne partie les projets entrepris par la filiale Renault MAI (pour Mobility as an Industry). Lancée en octobre 2019, cette filiale a été chargée de regrouper sous une même enseigne les différentes initiatives du groupe. Le nom MAI fait directement écho à la Mobility as a Service, mais avec une prévalence pour le milieu industriel. Car c’est son cœur de métier que le constructeur entend défendre, face à la baisse des ventes et la désaffection pour le véhicule individuel, en misant sur des nouveaux usages. Renault a ainsi développé des services de mobilité partagée, avec ou sans chauffeur (Renault Mobility, Zity à Madrid, Moov’in.Paris, les VTC Marcel), et réalisé des acquisitions et des prises de participation ciblées dans diverses start-up spécialisées dans ce domaine (l’agrégateur Karhoo, Yuso, Como, iCabbi, Glide). Renault entend fédérer d’autres acteurs en nouant des partenariats stratégiques. Le constructeur s’est ainsi rapproché de Waymo (filiale de Google) pour proposer de futures navettes autonomes entre La Défense et Roissy. Renault cible également les villes, les autorités régulatrices et les opérateurs de transports. «L’ambition est d’inventer de nouvelles mobilités, non seulement en milieu urbain, mais dans l’ensemble des territoires, au profit des espaces périurbains et en faveur du désenclavement des zones rurales en France et dans le monde», souligne le constructeur.

G. H.

Auteur

  • Grégoire Hamon
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