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Tracking, télétravail, transports… encore beaucoup de questions sur le déconfinement en Italie

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Bracelet électronique? Pour faciliter son déconfinement, l’Italie s’en remet, comme beaucoup d'autres pays, à une application de traçage numérique baptisée Immuni. À l’instar de son équivalent français StopCovid en cours d’élaboration, cette application reposerait sur la fonction Bluetooth des Smartphones pour repérer les rapprochements entre utilisateurs et envoyer une notification en cas de risque de contamination par le Covid-19. Elle pourrait se déployer à partir du mois de mai et son téléchargement serait volontaire, a tenu à préciser mardi 21 avril le Premier Ministre, Giuseppe Conte. Comme toute application de tracking, son efficacité dépendra de la multiplication de tests de dépistage fiables et d’une forte adoption (un taux de 60% de la population faisant désormais référence). Pour atteindre ce niveau, le Gouvernement pourrait limiter la mobilité des personnes qui n’utilisent pas cette application, rapporte le Corriere della Sera, en offrant moins de liberté aux réfractaires. Pour équiper la part de la population qui ne possède pas de Smartphone récent, ou pas de Smartphone tout court, le Gouvernement pourrait proposer des bracelets électroniques. Ces propositions, encore en cours d'élaboration, pourraient être officialisées dans les prochains jours par la commission technico-scientifique en charge de l’application.

Smart working. Plusieurs options sont actuellement en discussion pour éviter une trop forte affluence dans les transports en commun lors du déconfinement, selon le document de travail consulté par le quotidien italien. La première option consisterait à ouvrir les nombreuses zones à circulation limitée (ZTL), installées au cœur des cités, pour favoriser la circulation des usagers avec leur propre véhicule, ce qui maintiendrait une distanciation sociale. Cette politique pourrait aller à l’encontre de la seconde option, qui consiste à renforcer la fréquence des moyens de transport public, sachant que des sièges devront être condamnés. Une troisième option consisterait à mettre en place des zones d’échanges, où les banlieusards pourraient arriver avec leur propre véhicule, puis le laisser pour emprunter des vélos ou voitures en libre-service à prix réduit. Mais les salariés seront avant tout incités à privilégier le télétravail («smart working», en bon italien!). La reprise de l’activité nécessitera l’installation de scanners thermiques à l’entrée des bureaux. Les entreprises devront disposer d’un médecin de référence «à portée de main», ou contacter le centre de santé le plus proche pour procéder à des écouvillonnages en cas de suspicion d’infection. Les postes de travail devront être espacés d’au moins un mètre. Les employeurs devront organiser des plages horaires d’entrée et de sortie décalées.

Auteur

  • Grégoire Hamon
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