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Transports publics: les collectivités confrontées à une baisse des recettes

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Régions et interco sur tous les fronts. Avec la crise du Covid-19, les collectivités locales sont présentes sur tous les fronts, pour commander masques et équipements sanitaires, garantir la continuité des transports publics et préserver le financement de la mobilité, soutenir le tissu économique… La sortie de crise leur demandera aussi de nombreux efforts. Les Régions viennent ainsi d’annoncer leur décision de doubler leur participation au fonds national de solidarité, portant ainsi leur contribution à 500 millions d’euros. Ce fonds est destiné à aider les TPE, les artisans et les indépendants. Ces montants s’inscrivent dans le plan national d’urgence, porté à 100 milliards d’euros par le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire. Indispensables en période de récession, ces efforts financiers sont consentis par des collectivités plus que jamais en mal de recettes. Les dotations de l’État aux Régions et aux collectivités se sont réduites, et les ressources tirées de la fiscalité locale sont impactées par la crise.

Suspension du Versement mobilité. Dans les transports publics, les recettes commerciales sont quasi nulles, et le chômage partiel va peser sur le Versement mobilité, calculé sur la masse salariale des entreprises. Selon une étude réalisée en partenariat par Kisio et le cabinet Roland Berger, la baisse de recettes pourrait atteindre 1,8 à 2,6 milliards d'euros sur l'année 2020, en fonction des scénarios de sortie de crise. «Le Gart est en négociation avec le Gouvernement pour pallier la suspension du Versement mobilité, rendue possible pour les entreprises. Ce Versement mobilité est notre première source de financement. Cela représente plus de 60% de notre budget. Au niveau national, c’est plutôt 50%. Nous aurons besoin d’une compensation pour maintenir notre service public. L’État nous a demandé de garantir le financement aux opérateurs de mobilité. Et nous payons mars et avril sur la base d’un service normal, car il s’agit de préparer l’après confinement. Mais si l’État ne vient pas compenser la perte sur le Versement mobilité, cela mettra en péril les transports publics», déclare Yann Mongaburu, vice-président aux Déplacements de Grenoble Alpes Métropole, et vice-président du Gart, dans une interview à paraître dans le prochain numéro de Bus&Car Connexion disponible en pdf feuilletable sur notre site Internet, le 17 avril.

 

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  • La rédaction
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