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Uber compte sur la reconnaissance faciale pour vérifier le port du masque par ses chauffeurs

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Masques obligatoires. Durement affecté par la chute de ses activités de mobilité depuis le début de la pandémie, Uber compte profiter de la fin du confinement dans de nombreux pays: une bonne partie des usagers ne pourra, ou ne voudra, emprunter les transports en commun, et se tournera vers d'autres modes, comme les vélos et trottinettes (Jump), ou même les VTC. À condition que les chauffeurs soient masqués. Selon une information rapportée par CNN, et confirmée par Uber, la société pourrait bientôt exiger que ses chauffeurs de VTC et livreurs (Uber Eats) portent le masque dans certains pays, dont les États-Unis. Uber serait en train de développer une application de reconnaissance faciale sur Smartphone permettant de le vérifier. Le géant du VTC a annoncé son intention d'acheter et d'expédier des dizaines de millions de masques à ses chauffeurs et livreurs (dont «des centaines de milliers» en France), tout en fournissant des équipements de désinfection (25 euros de matériel remboursé en France). À défaut de masques chirurgicaux, les chauffeurs sont priés d’utiliser d’autres vêtements couvrants comme des foulards ou des bandanas.

Usurpation. Pour développer son application de reconnaissance de masque (qui n’est pas sans rappeler l’initiative prise par la Ville de Cannes pour ses marchés), Uber pourra compter sur sa propre application de reconnaissance faciale, qui est en train d’être déployée au Royaume-Uni. Cette vérification d’identité en temps réel, qui s’effectue sur Smartphone, permet de contrôler l'identité des chauffeurs (ou livreurs). La photo est comparée à la photo de profil du titulaire du compte. En cas de dissemblance, le compte est immédiatement suspendu le temps qu’Uber procède à des tests complémentaires. Cette mesure doit permettre à Uber de bénéficier du renouvellement de sa licence d’exploitation à Londres, qui avait été suspendue par Transport for London en novembre 2019 en raison de nombreuses «défaillances». En attendant l’appel d’Uber, qui doit être examiné en juillet 2020, la société a conservé le droit d’exercer dans la capitale.

G. H.

Auteur

  • Grégoire Hamon
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