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Sur les rives de la mer Noire, la plus longue ligne de trolleybus du monde

L’Europe, qui exploite de très nombreux réseaux, offre toutefois une image contrastée. En Allemagne, seuls demeurent trois réseaux sur les 60 ayant existé. Deux sur onze sont en Autriche, celui de Salzbourg étant d’importance notable.

La Bosnie conserve le réseau de Sarajevo, quand dix réseaux sont exploités en Bulgarie, un seul en Espagne et au Portugal. En France, seuls subsistent les réseaux de Lyon, Saint-Étienne et Limoges, tandis que la Grèce exploite ceux d’Athènes et du Pirée. La Hongrie quant à elle possède les trois importants réseaux de Budapest, Debrecen et Szeged.

En Italie, une quinzaine de réseaux fonctionne, parmi lesquels Bologne, Cagliari et Milan sont très actifs, tout comme l’interurbain de San Remo sur la côte ligure. Un nouveau réseau a été créé en 2007 à Vérone, et celui de Parme a récemment été modernisé.

En Europe centrale et du Nord, il n’existe pas moins de douze réseaux en Suisse, mais un seul en Norvège, en Suède, aux Pays-Bas et en Serbie, trois en Pologne, douze en République tchèque, cinq en Slovaquie et dix en Roumanie.

Le Royaume-Uni, où 48 réseaux avaient été fermés, va prochainement voir renaître celui de Leeds, le plus vieux réseau de trolleybus du pays. Créé en 1911, en même temps que celui de Bradford, il avait disparu dès 1928.

Si l’héritage de l’ex-Union soviétique avec 4 réseaux se manifeste discrètement dans les trois pays baltes, et plus fortement en Moldavie avec également 4 réseaux, ce sont la Russie et l’Ukraine, avec respectivement 41 et 23 réseaux, qui demeurent les champions du monde dans ce domaine. Et c’est d’ailleurs sur la côte de la Crimée que l’on trouve la plus longue ligne de trolleybus au monde. Un axe que l’on peut parcourir en deux heures et demie, à la fois interurbain, balnéaire, côtier et montagnard (la ligne franchit un col de 752 m d’altitude), relie les villes de Simferopol et Yalta sur 86 kilomètres. Cette ligne hors du commun transporte près de 100 millions de passagers par an avec un parc de 400 véhicules.

En Océanie, seul subsiste aujourd’hui le réseau néo-zélandais de Wellington, qui serait d’ailleurs fortement menacé. Son représentant, au comité trolleybus de l’UITP, a en quelque sorte tiré la sonnette d’alarme lors de la rencontre de Gdynia…

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  • Michel Chlastacz
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