Fin juillet, lors de la présentation de la feuille de route du Gouvernement concernant l’avenir des trains d’équilibre du territoire (TET), Alain Vidalies, secrétaire d’État en charge des Transports, de la Mer et de la Pêche, a indiqué que trois lignes constituaient des lignes structurantes à l’échelle du territoire national, au-delà du réseau à grande vitesse. Il s’agit de Paris-Orléans-Limoges-Toulouse, Paris-Clermont-Ferrand et Bordeaux-Toulouse-Marseille.
L’État en restera l’autorité organisatrice et pour chacune d’entre elles le gouvernement a décidé d’élaborer un schéma directeur sous l’égide d’un préfet coordinateur, en lien avec SNCF Mobilités et SNCF Réseau et en concertation avec les acteurs locaux.
Pour ces trois lignes, l’offre sera maintenue en 2017 telle qu’aujourd’hui. En outre, Alain Vidalies a indiqué que d’ici 2025, le Gouvernement s’engageait à acquérir des rames neuves adaptées aux besoins des voyageurs sur ces trois lignes, pour un montant d’environ 1 Md€.
Dans cette optique, d’ici la fin de l’année, la SNCF va lancer un appel d’offres à la demande de l’État sur les bases suivantes: un très haut niveau de confort et de service à bord adapté aux longues distances (acoustique silencieuse, qualité des sièges, information des voyageurs à bord, vidéosurveillance, accessibilité pour les personnes à mobilité réduite, accueil des vélos, connectivité internet), des performances d’accélération et une vitesse de 200 km/h adaptées aux trajets et aux caractéristiques de l’infrastructure avec une fiabilité maximale.
Enfin, pour ce qui est de la ligne Bordeaux-Marseille-Toulouse, son schéma directeur devra étudier la possibilité d’y déployer un matériel plus rapide, apte à circuler sur les lignes à grande vitesse. Pour les autres lignes concernées par les TET, le Gouvernement poursuit la concertation avec les régions afin de trouver les meilleures solutions de gouvernance, au cas par cas. Les échanges sont en cours et ils devront être finalisés d’ici le 15 octobre.
