Nommé à la tête de l’Arafer le 2 août par décret présidentiel, le socialiste lillois Bernard Roman n’est pas un spécialiste des transports. Du haut de ses 64 ans, ce fidèle de François Hollande a en revanche une longue et solide carrière politique derrière lui.
Licencié en lettres et titulaire d’un diplôme d’études approfondies en histoire contemporaine, option sciences politiques, il a débuté en 1979 comme chef de cabinet de Pierre Mauroy à la mairie de Lille. Après un passage à son cabinet de Matignon, il s’investit dans le Nord comme directeur général adjoint des services départementaux, adjoint au maire de Lille, vice-président de la communauté urbaine (de 1983 à 2004), conseiller général, conseiller régional puis premier vice-président du conseil régional du Nord–Pas-de-Calais (de 2004 à 2015).
En 1997, il ajoute une corde à son arc en devenant député. À l’Assemblée nationale, il prend des responsabilités. Vice-président du groupe socialiste, il a siégé 19 ans à la Commission des lois qu’il a présidée de 2000 à 2002. En 2012, il devient questeur de l’Assemblée nationale, fonction qu’il a occupée jusqu’au 21 juillet, avant de donner sa démission pour prendre la tête de l’Arafer.
