L’État va commander 15 TGV au site de Belfort, a indiqué l’AFP le 4 octobre. Ils seront affectés aux futures lignes LGV Bordeaux–Marseille et Lyon–Turin, et fourniront du travail au site de Belfort pendant deux ans. Ils combleront ainsi en partie le trou du carnet de commandes qui avait conduit à envisager sa délocalisation à Reichshoffen, dans le Bas-Rhin. De son côté, la SNCF commandera 20 locomotives dédiées au remorquage de trains en panne.
L’AFP annonce qu’en outre, 5 M€ seront dépensés d’ici 2019 pour moderniser les ateliers de maintenance ferroviaire du site de Belfort, avec l’objectif de doubler les effectifs sur cette activité, soit 150 salariés à terme. Les collectivités locales accompagneront ce projet.
Enfin, Alstom investira 5 M€ supplémentaires d’ici 2020 pour diversifier la production de l’usine de Belfort, berceau du TGV qui compte actuellement plus de 400 salariés, et l’orienter vers d’autres types de trains et de véhicules routiers, notamment le bus électrique.
Ces investissements s’ajouteront au projet de TGV du futur qu’Alstom et la SNCF doivent concevoir d’ici fin 2017, en vue d’éventuelles commandes qui profiteraient en partie à l’usine de Belfort à partir de 2021.
Le constructeur ferroviaire et l’État, via l’Ademe, y consacreront 30 M€ sur deux ans.
