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Congrès UITP 2017

Montréal accueille le monde du transport public

Le congrès de l’Union internationale des transports publics rejoint le continent nord-américain pour y célébrer le renouveau du secteur et regarder vers l’avenir. Au menu, les mutations liées à la montée en puissance du numérique, au développement du véhicule autonome, aux nouveaux services de mobilité et de billettique…

Le congrès de l’Union internationale des transports publics (UITP) se tient cette année à Montréal. Après Dubaï en 2011, Genève en 2013 et Milan en 2015, le choix de la capitale québécoise salue le renouveau du transport public sur le continent nord-américain, et plus particulièrement le volontarisme de la Belle Province. L’UITP avait déjà tenu son congrès à Montréal en 1977. Quarante ans plus tard, cette ville affiche le plus faible taux de motorisation d’Amérique du Nord, avec 35 % des actifs qui se rendent à leur travail en transports en commun. Le gouvernement du Québec et la région de Montréal ont uni leurs efforts en matière de développement de l’offre de transport public pour aboutir, en 2013, à un record de 725 millions de déplacements. Trois ans plus tôt, la Société de transport de Montréal (STM) avait été nommée meilleure société de transport public par l’American Public Transportation Association.

L’accroche choisie par l’UITP pour cette édition, Lead the Transition, attire l’attention sur la nécessité pour le transport public de prendre une part active à la construction de son avenir, au côté des autres acteurs, dans un contexte de mutations technologiques importantes. Le congrès 2017 mettra notamment l’accent sur le rôle du véhicule autonome dans l’offre de mobilité, sur la montée en puissance du numérique, avec les enjeux liés à la cybersécurité, ou encore sur les défis de l’efficacité énergétique. « La rivalité entre véhicule individuel et transports en commun n’est désormais plus de mise », estime Alain Flausch, secrétaire général de l’UITP. Si le transport public reste le mieux placé pour assurer les déplacements massifiés, les nouveaux services de mobilité viendront s’agréger à l’offre de transport globale.

À l’échelle internationale, la réduction des émissions de CO2 des transports collectifs existants demeure une priorité, avec pour objectif de contenir le réchauffement climatique en dessous de 2° C, comme fixé lors de la Cop21. À l’heure actuelle, 40 à 50 % des véhicules en circulation (soit principalement les trains, métros et trams) sont électriques. Ce qui laisse un important potentiel pour les bus et cars à faibles émissions polluantes. Montréal, qui compte mettre en service des navettes électriques autonomes à l’automne 2017 dans un quartier de son centre-ville, vient d’ailleurs de présélectionner les véhicules français Navya et Easymile.

Dernier congrès pour Alain Flausch

Le congrès de l’Union internationale des transports publics (UITP) de Montréal est également une date importante pour Alain Flausch, secrétaire général de l’UITP, puisqu’il prendra sa retraite en fin d’année. Après une carrière commencée en 1973 en tant qu’avocat, c’est en 2000 qu’Alain Flausch rejoint les transports publics en prenant la direction de la Société de transport intercommunale bruxelloise (Stib). Membre de l’UITP depuis 2001 en tant que directeur de la Stib, Alain Flausch en est devenu le président en 2009, puis le secrétaire général en 2011.

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