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Marc Delayer représente Agir à l’UTP

Président de la Centrale d’achat du transport public, Marc Delayer vient d’être réélu vice-président de l’UTP. Promoteur de la gestion directe des services de transport, il travaille avec Agir à garantir les conditions du libre choix pour les collectivités locales.

Réélu vice-président de l’UTP le 8 juin, Marc Delayer y représente Agir et les tenants de la gestion directe. Pour lui, ce libre choix des collectivités doit rester une alternative à part entière. « La gestion directe est avant tout un choix politique, une garantie d’indépendance. Pour être efficace, elle doit s’accompagner d’une expertise sur les questions financières et techniques. » Au service des collectivités, l’association Agir et la Centrale d’achat du transport public facilitent le retour d’expérience et les synergies. « Nous devons prendre le temps d’étudier les dossiers, et mobiliser des moyens dont les collectivités ne disposent pas toujours », poursuit Marc Delayer. Après une relative désaffection à la fin des années 1970, la gestion directe a fait sa mue en mettant l’accent sur la professionnalisation des équipes et des process. Tout comme le traitement des eaux, les transports et la mobilité ont connu une inversion de la tendance, facilitée par la mise en place des Sociétés publiques locales (SPL).

Maîtrise et proximité

La gestion directe favorise la proximité avec le terrain, donc la connaissance des besoins. « Il est aussi plus facile de pratiquer une approche transversale, et de mobiliser les différents services d’une collectivité quand on en fait partie. Par exemple pour faire travailler ensemble la voirie et les transports », déclare-t-il. Pour autant, il faut être également capable de prendre du recul et d’anticiper. La Centrale d’achat du transport public s’est aussi engagée dans un projet de ticket universel. Avec pour principe intangible de partir des attentes des voyageurs. « En France, la culture de l’ingénieur reste très prégnante, et conduit parfois à développer certaines innovations pour le plaisir de la prouesse technologique », remarque-t-il.

Se méfier du tout-techno ne signifie pas fermer la porte au numérique: « Il faut se protéger des menaces provenant des Gafa [acronyme désignant les géants du numérique, Google, Amazon, Facebook, Apple, NDLR] », ajoute Marc Delayer. Une préoccupation partagée par l’ensemble de la profession, dans la perspective de la loi sur l’ouverture des données. Avec l’UTP, le programme de travail est d’ores et déjà chargé: transition énergétique, ouverture à la concurrence du TER (qui pourrait aussi se traduire par de la gestion directe des régions sur certaines lignes), soutien aux collectivités via un nouvel appel à projets… La feuille de route est dense, mais le cap est donné: priorité à la qualité du service public.

Élections à l’UTP

Le 8 juin, Thierry Mallet a été élu à l’unanimité président de l’Union des transports publics (UTP) pour un mandat de deux ans. Le Pdg de Transdev succède à Jean-Pierre Farandou, Pdg de Keolis. Quatre vice-présidents ont été également élus, pour représenter les différentes composantes de l’UTP: Frédéric Baverez, directeur exécutif groupe France de Keolis et Pdg d’Effia; Marc Delayer, directeur général des Transports publics du Choletais (Agir); Pierre Izard, directeur-général sécurité et qualité ferroviaire de la SNCF; et François-Xavier Perin, administrateur de RATP Dev.

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Auteur

  • Sandrine Garnier
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