Christophe Chartier. Pas encore. Nous avons de gros clients, comme Airbus, AB Volvo ou Alstom et leurs sous-traitants de rang 1 s’y sont également mis. Cela le sera bientôt pour leurs sous-traitants de rang 2 et en deçà. Pour les PME, nous n’en sommes qu’au début. Je pense que c’est le bon moment pour se lancer car la technologie devient de plus en plus mature en même temps que les prix deviennent accessibles.
C.C. Les entreprises qui utilisent déjà un outil de conception 3D sont en mesure de passer à la réalité virtuelle. Il existe désormais des passerelles qui permettent de rajouter une couche virtuelle de manière très simple. Pour les aider, nous avons voulu bâtir des solutions adaptées à des nouveaux arrivants à des tarifs qui restent accessibles. Ainsi, il faut compter 30 000 euros pour l’acquisition d’une station « VR In a case », un système mobile pour créer une salle de réalité virtuelle qui tient dans une valise. Ce qui permet de se déplacer très facilement chez des clients. La prise en main ne prend que 15 minutes. Nous proposons aussi des solutions de location.
C.C. C’est l’assurance qu’un client sera satisfait. D’une manière générale, nous avons constaté que la réalité virtuelle permet de diminuer par trois le délai de conception et design, et de réduire le coût de production de 25 à 40 %. L’usage de la réalité virtuelle permet de diviser par quatre le nombre de maquettes physiques, voire de les faire disparaître complètement. Cela permet aussi d’explorer plus facilement de nouveaux scénarios et nos clients industriels en explorent ainsi cinq fois plus. En règle générale, le retour sur investissement s’effectue en moins d’un an.
