Sans véritables signes précurseurs, cet automne s’est d’ores et déjà inscrit dans le mouvement et le changement. Tant dans les entreprises que dans le secteur public, des démarches stratégiques se sont enclenchées et elles accélèrent des processus essentiels pour l’économie de marché. Ainsi, les Autocars Schidler ont pris leurs dispositions pour rentabiliser leur offre de vidéo embarquée par une ouverture prochaine de leurs écrans aux annonceurs publicitaires. En région parisienne, c’est dans l’électromobilité que Savac a fait un grand pas en acquérant douze autocars électriques d’un coup. Le secteur public n’est pas en reste avec la Bretagne, laquelle a quasiment achevé la mise en place d’une infrastructure mixant modes ferroviaires ou routiers et modes doux pour accueillir plus de voyageurs. Au niveau des salons, les Rencontres nationales du transport public, à Marseille, comme Busworld, à Courtrai, ont réservé une place conséquente aux véhicules à énergie alternative, montrant par là que la transition énergétique est actée au-delà de nos champs d’influence et de nos frontières.
Dans ce contexte, l’étude de la CATP vient à point nommé pour orienter les investissements futurs en véhicules des opérateurs de transport. Entre l’électrique, le GNV, l’éthanol, les huiles végétales hydrotraitées ou l’hybride, il faut désormais choisir car il est devenu impossible d’ignorer les nouveaux véhicules, les nouveaux modes, les nouvelles pratiques. C’est l’heure du choix et, que celui-ci soit guidé par la conviction ou par la raison, il devra être considéré comme étant le bon. Car lorsqu’il y a mouvement, il est plus important d’avoir pris le départ que d’être resté sur place à s’interroger. Les derniers partis ne seront pas les premiers à arriver.
