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Ouibus et Faure décollent avec Lyon Saint-Exupéry

Meilleure progression des derniers mois, les lignes exploitées par Ouibus et son partenaire Faure illustrent l’apport des SLO dans l’offre de transport locale. Quand les cars « Macron » contribuent à la dynamique d’un territoire…

Avec ses dessertes régionales à destination de Lyon Saint-Exupéry, Ouibus a enregistré la plus forte progression du 2e trimestre 2017 en termes de fréquentation. Les chiffres dévoilés par le dernier rapport trimestriel de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer) placent ces lignes immédiatement derrière la liaison star Lille-Paris, sur laquelle les trois opérateurs présents ont transporté 90 000 voyageurs entre le 1er mars et le 30 juin 2017. Lancée fin mars, la desserte entre Grenoble et l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry a attiré quant à elle 77 000 à 89 000 passagers. Le total précis n’est pas donné afin de respecter le secret des affaires, Ouibus étant le seul opérateur sur ces trajets.

La filiale SLO de la SNCF opère ici avec les cars Faure, qui sont d’ailleurs à l’origine de la demande déposée auprès de l’Arafer. L’autocariste était déjà présent sur ce marché, puisqu’il effectuait la desserte dans le cadre d’une délégation de service publique pour le compte de la région Rhône-Alpes. La loi Macron a permis de faire bouger les lignes. « Nous avons saisi l’opportunité et amplifié la desserte. Tout le monde est gagnant. Cela démontre notre capacité à contribuer à la fois au dynamisme de l’économie locale et à assurer des missions d’aménagement du territoire », commente Roland de Barbentane, directeur général de Ouibus. Pour Antoine Cataldo, directeur général du groupe Faure, l’apport des lignes SLO est largement positif. « La nouvelle offre SLO apporte une dynamique commerciale bien mieux adaptée aux attentes de la clientèle. Nous avons mis en place des dessertes cadencées, assurées avec des autocars Setra très confortables, équipés du wifi », précise-t-il.

Fidéliser la clientèle affaires

Un choix pertinent qui dope la fréquentation des lignes, toujours en croissance, selon Antoine Cataldo. Les résultats sont là aussi en termes qualitatifs, avec une fidélisation de la clientèle affaires, qui représente 23 % des voyageurs (72 % des passagers ont plus de 35 ans, ce qui contraste avec le profil classique des passagers SLO). Sans donner davantage de détails, Antoine Cataldo ne cache pas sa satisfaction. Le passage de la DSP au SLO a permis au transporteur de donner la pleine mesure de son potentiel et d’en recueillir les fruits: le prix des billets démarre à 15 euros l’aller. Le partenariat avec Ouibus, entamé dès 2015 par les cars Faure, s’avère un excellent soutien à l’activité. « Cela nous a permis de passer l’étape du digital », reconnaît Antoine Cataldo. Aucun regret pour la DSP, qui était d’ailleurs assurée aux risques et périls du transporteur.

L’exemple des dessertes entre Grenoble et l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry ne peut sans doute pas être répliqué partout en France. Il démontre toutefois l’apport des SLO dans l’offre de transport locale. À l’heure où les collectivités sont confrontées à des réductions budgétaires, opérateurs et autocaristes ont une carte à jouer pour proposer une offre de transport attractive et concurrentielle, là où le transport public classique peinait à se déployer. La desserte des aéroports a d’ailleurs été identifiée par l’Arafer comme un gisement important de développement pour les SLO.

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Auteur

  • Sandrine Garnier
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