Circuler à volonté d’Aix à La Ciotat avec le même titre? À compter de février 2018, la métropole Aix-Marseille Provence lance un pass métropolitain au tarif d’un abonnement mensuel tous publics de 73 € par mois ou 68 € pour l’achat d’un pass à l’année. ’
Aboutissement d’un chantier complexe, le pass métropolitain d’Aix-Marseille Provence sera disponible en février 2018. D’un point de vue technique, la billettique sera l’agrégation des solutions actuelles déployées sur les huit réseaux de transports avec la mise en place d’une interface spécifique entre les différents réseaux. Ce pass métropolitain permettra aux habitants d’utiliser l’ensemble des réseaux urbains d’Aix-Marseille Provence (RTM, Aix en Bus, Bus de l’Etang, Libébus, Ulysse, Lignes d’agglo, Ciotabus…), les autocars Cartreize, Pays d’Aix Mobilité, et même les lignes TER. Ce même abonnement couvre également les déplacements des navettes aéroport, les parcs relais, les vélos en libre-service et parcs à vélos. La nouvelle appellation de cette carte multimodale sera dévoilée à la rentrée de septembre 2018, à l’occasion du lancement de l’offre tarifaire enrichie: abonnement annuel tout public, jeunes, titre à l’unité…
Huit agences, réparties sur l’ensemble du territoire, commercialiseront et assureront le service après-vente. Le pass sera aussi en vente auprès des dépositaires Cartreize et RTM, des distributeurs RTM et sur 23 points de vente SNCF. Les habitants pourront également s’abonner via internet ou une application dédiée.
Si l’association des usagers Nosterpaca se félicite de cette première étape, elle aurait souhaité un élargissement du périmètre aux transports régionaux. « Le tarif proposé est le même que celui retenu par Ile-de-France Mobilité pour tous les déplacements à l’échelle régionale. L’élargissement de cet abonnement à toute la région PACA, très opportun dans le cadre du transfert de compétence des cars départementaux à la Région, n’aurait pas coûté plus cher aux collectivités et aurait permis de reprendre une bonne part de marché à la voiture, au covoiturage, aux cars SLO (et même au TGV) », a indiqué l’association.
Par un arrêté du 3 octobre 2017, la Confédération nationale de la mobilité (CNM) est reconnue officiellement par l’État parmi les quatre organisations professionnelles d’employeurs représentatives au sein de la convention collective nationale des transports routiers et activités auxiliaires du transport. Cette reconnaissance fait suite à la première mesure de l’audience des branches professionnelles prévue par la loi du 5 mars 2014, à l’instar de ce qui existait déjà pour les organisations syndicales. Ainsi, le poids des organisations professionnelles d’employeurs du transport routier, pour l’opposition à l’extension des accords collectifs, est le suivant: Confédération nationale de la mobilité (CNM) à 16,62 %; Fédération nationale des transports routiers (FNTR) à 43,90 %; Organisation des transporteurs routiers européens (OTRE) à 10,61 %; Union des entreprises de transport et de logistique de France (TLF) à 28,87 %.
La CNM est composée de la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV), de la Chambre nationale des services d’ambulances (CNSA) et de la Fédération des entreprises de la sécurité fiduciaire (FEDESFI). Elle est désormais compétente sur l’ensemble du champ de la convention collective.