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Grenoble: « Fraudeurs, plus d’excuses! »

Du 20 octobre au 22 novembre, quelque 900 affiches ont été apposées aux arrêts de bus et aux stations de tramway pour sensibiliser les usagers au problème de fraude, dont le coût est estimé à 2 millions d’euros sur le réseau TAG de transport en commun de la métropole grenobloise.

« Ah bon, c’est payant? », « C’est ma tante qui a ma carte de transport! », « Moi qui pensais avoir un ticket avec TAG! »… Pour sa première campagne de communication contre la fraude, la Semitag, l’exploitant du réseau TAG, a choisi de frapper les esprits en mettant en exergue trois des dix excuses les plus fréquentes des fraudeurs. Pas très finaudes tout de même, ces excuses relevées au quotidien par les 54 contrôleurs-voyageurs assermentés du réseau TAG qui contrôlent chaque jour 15 000 voyageurs sur les 400 000 voyages qu’enregistre le réseau. Mais bien réelles. « Cette campagne a été réalisée grâce à l’implication de nombreuses compétences du réseau, se félicite Philippe Chevy, directeur général de la Semitag, Nous avons notamment fait appel à cette équipe de contrôleurs en contact quotidien avec les voyageurs dans nos véhicules. » Même l’angle de cette campagne d’affichage a été défini par ce travail de coproduction. Depuis le 20 octobre, les trois excuses sont déclinées, façon bulles de BD, sur 900 affiches apposées sur 300 stations de tram et 600 arrêts de bus. Les écrans embarqués des véhicules et les réseaux sociaux relaient également les messages. Et un autre message dissuasif est déployé aux stations de tramway: « Sans ticket, le tramway est au prix de l’avion, 111 € ». Car désormais, un défaut de ticket coûte au fraudeur contrôlé 61 € s’il paie l’amende sur place (contre 51,50 € avant), 86 € (au lieu de 67,50 €) s’il la paie sous dix jours et 111 € s’il la paie du 11e jour à deux mois plus tard (contre 89,50 € avant). Notons que la lutte contre la fraude engagée voilà deux ans par la Semitag a déjà permis de la réduire de 0,7 % entre 2014 et 2016 pour s’établir à 10,9 %. Mieux, le taux de fraude a diminué de 6 points (12,2 % en 2016) sur les lignes de tram et de 4,3 points (8,2 % en 2016) sur les lignes de bus rapides Chrono.

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Auteur

  • Nathalie Ruffier
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