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Grenoble va recruter 80 conducteurs en 2018!

Depuis 15 ans et le passage aux 35 heures, la Semitag n’a jamais recruté autant de conducteurs. L’exploitant du réseau de transport en commun de la métropole grenobloise a prévu 80 embauches cette année. Une campagne de communication a débuté le 18 janvier.

Avec leurs lunettes de « superhéros », Ghislaine, Juanita, Grégory et Imdat sont, du 18 janvier au 17 février, bien plus que quatre conducteurs du réseau TAG qui, comme leurs 863 collègues transportent chaque jour, de 4 h 30 à 1 h 30, des milliers de personnes sur le réseau TAG de l’agglomération grenobloise. Leurs portraits s’affichent en effet pendant un mois en dessin sur 300 affiches déployées aux stations de tramways, sur les écrans embarqués des véhicules du réseau, sur les réseaux sociaux et en vitrophanie sur une rame de la ligne de tramway A.

Objectifs de cette vaste campagne de communication? Donner envie de s’orienter vers cette profession et répondre aux besoins de recrutement de l’exploitant du réseau du Syndicat mixte des transports en commun (SMTC). « Nous avons toujours veillé à ne pas déstabiliser le marché de l’emploi en n’attirant pas uniquement des conducteurs déjà en poste », avance Charly Lecoq, DRH de la Semitag. L’exploitant offre en effet des conditions d’emploi plutôt attractives, tant en salaires (de 1 800 € brut/ mois à l’embauche à 2 600 € hors primes en fin de carrière) qu’en protection et condition sociales.

« Pour améliorer la qualité de notre service public et renforcer l’offre du réseau, notamment dans les zones éloignées des centres urbains et les zones moins denses, nous devons renforcer fortement nos effectifs de conducteurs », a confirmé Yann Mongaburu, président du SMTC, lors d’un point presse organisé le 17 janvier. La Semitag mobilise pour ce faire ses trois canaux traditionnels de recrutement: l’embauche directe de conducteurs avec permis de transport en commun mais aussi l’engagement de candidats en contrat d’alternance et l’insertion de demandeurs d’emploi, ces deux types de conducteurs potentiels étant alors formés pendant trois mois pour obtenir le titre professionnel « conducteur de voyageurs ». L’exploitant du réseau TAG s’engage en effet à favoriser la diversité homme/femme, mais aussi sociale en favorisant l’insertion. « Nous souhaitons que nos conducteurs soient le reflet de la diversité de notre territoire, tant urbain que rural, avec ses zones plus ou moins favorisées », résume Charly Lecoq. Si cette année, les besoins sont particulièrement importants – la moyenne se situait plutôt à 45 recrutements depuis 2012 avec un pic en 2014, année de grandes modifications du réseau, de 60 recrutements –, le processus est ensuite classique pour la Semitag, épaulée par l’Aftral pour la partie formation au titre professionnel.

Un millier de candidatures en janvier

Tous les candidats retenus passent successivement des tests psychotechniques puis d’aptitude à la conduite, auxquels s’ajoutent des tests collectifs de mise en situation professionnelle (sous forme de jeux de rôle) déployés par Pôle emploi. Enfin, le processus inclut deux entretiens, un premier avec l’un des deux chargés d’emploi et de mobilité du service RH et un second avec un responsable d’exploitation. « Nous avons été submergés de candidatures. Le bouche-à-oreille et les réseaux sociaux nous en ont déjà amené un millier. Nous escomptons en recevoir autant suite à la campagne de communication engagée », avance le DRH. Résultat de cet afflux de candidats, huit titulaires du permis de transport en commun ont été embauchés le 12 janvier et 16 sont déjà en formation, dont huit en contrat d’alternance. Ce dispositif devrait être maintenu au-delà de 2018. « Cette tendance d’embauche devrait en effet se poursuivre sur les deux à trois prochaines années, compte tenu de notre pyramide des âges », assure Charly Lecoq, ravi que la campagne de communication puisse alimenter le vivier de candidats possibles!

Qui sont les conducteurs Semitag?

En 2016, les conducteurs représentaient 62 % de l’effectif total, soit 867 des 1 406 salariés. 82 % sont des hommes, majoritairement quadras (2 % de 25-30 ans, 19 % de 30-40 ans, 39 % de 41-50 ans, 32 % de 51-59 ans, 8 % de 60 ans et +). 51 % d’entre eux conduisent un bus, 28 % un tram, et 21 % les deux types de véhicules. L’ancienneté moyenne est de 13 ans.

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Auteur

  • Nathalie Ruffier
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