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Bruno Dessaignes, directeur des trains régionaux et de l’intermodalité à la région Provence Alpes Côte d’Azur

« Trois lots pour tester la mise en concurrence »

Bruno Dessaignes 44 ans, a débuté sa carrière au port autonome de Paris où il avait en charge l’exploitation du port de Limay. En 2002, il rejoint le conseil général de la Haute-Marne en tant que directeur adjoint des routes départementales. Quatre ans plus tard, il prend la direction des infrastructures et du transport du département. En 2014, il rejoint le conseil régional Provence Alpes Côte d’Azur.

Bus&Car Connexion. Quelle est votre mission à la région Sud?

Bruno Dessaignes. Avec la loi NOTRe, nous avons mis en place une nouvelle organisation et créé une direction régionale mobilité qui emploie 170 personnes sur tout le territoire. Celle-ci est divisée en trois directions: les trains régionaux, les infrastructures/grands équipements, les transports scolaires et interurbains. Je suis chargé de la gestion de l’ensemble des services TER en Paca, ce qui suppose une relation avec la SNCF. Nous organisons également le service ferroviaire des Chemins de fer de Provence, soit 160 km qui relient Nice à Digne. Nous pilotons également l’ensemble des outils de l’intermodalité qui comprend la tarification et les outils numériques.

BCC. Vous avez identifié trois lots distincts dans l’appel à manifestation d’intérêt. Quels sont-ils?

B. D. Nous prévoyons une ouverture progressive à la concurrence. Nous avons déterminé trois lots. Le service Nice-Breil-Tende, la ligne de la Vallée de la Roya entre Marseille-Gap-Briançon et les liaisons intervilles Nice-Marseille-Lyon. Il s’agira certainement d’une DSP classique dont la durée dépendra des investissements. Dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt, nous examinerons la possibilité d’effectuer la maintenance sur d’autres sites que celui de la Blancarde. Nous étudions la possibilité d’ouvrir un centre de maintenance niçois en 2021/ 2022.

BCC. Quel est votre rôle au sein de Régions de France?

B. D. La région Sud a pris la tête d’un groupe technique à l’automne 2016. Nous avons, au sein de ce comité, auditionné tous les exploitants européens pour recueillir leurs avis, leur retour d’expérience et les points de vigilance. Nous nous sommes rendus dans les Länder en Allemagne. La région Sud examine les méthodes les plus appropriées afin de contribuer aux réflexions nationales. Au sein du groupe, nous comptons un représentant de chaque région. Nous avons mené des audits des opérateurs, de la FNAUT, des syndicats et de l’Arafer. Ce groupe de travail a présenté sa position officielle début janvier et nous allons poursuivre nos visites techniques dans les pays déjà ouverts à la concurrence. Nous avons prévu d’éditer des recommandations à l’attention des régions.

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Auteur

  • Nathalie Bureau du Colombier
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