Anne Ruas. Nous allons travailler sur les problèmes de visibilité, avec les piétons notamment sur les passages protégés, ainsi qu’avec les vélos. Il s’agit de bâtir des scénarii, qui peuvent être filmés, afin de tester par exemple si les piétons voient bien le véhicule arriver, et inversement. Les chercheurs vont aussi tester un éclairage au sol par fluorescence. L’impact de l’éclairage urbain sera également étudié.
A.R. Nos équipes sont complémentaires. Les innovations, qui sont d’abord élaborées en laboratoire, pourront être testées à Sense-City pour évaluer leurs comportements avec les composantes climatiques, puis pourront être confrontées avec des véhicules autonomes à Transpolis.
A.R. La prochaine mini-ville sera effectivement plus dédiée au cycle routier, avec la construction d’une route et d’un canyon urbain, pour tester l’effet de la canicule par exemple, sachant que les prévisions penchent vers une canicule tous les deux ans en 2050, et deux fois par an en 2070. Nous pourrons tester les espèces végétales à privilégier. De plus, nous allons insérer des mini-capteurs de pesage directement dans la chaussée, et tester une nouvelle signalisation par fluorescence pour observer la manière dont elle est perçue. Nous avons aussi prévu d’intégrer une portion de route solaire.
