À peine cinq ans après avoir été inaugurée, la gare routière de Châteauroux va être réorganisée dans le cadre d’une opération urbaine dans tout le quartier de la gare, opération considérée comme une des plus importantes de la mandature. L’objectif est en effet de « recoudre le tissu urbain » entre le centre-ville et le sud de l’agglomération entre lesquels la voie de chemin de fer et les installations qui y sont liées constituent une véritable barrière. Alors que, selon la municipalité, l’activité ferroviaire ne justifie plus une telle occupation des sols par RFF, la SNCF et… le Sernam. Concrètement, la première phase de l’opération concernera le parvis de la gare dès septembre prochain, avec la démolition du bâtiment de la gare routière, la surélévation de la voirie qui sera également réduite à une voie afin d’aménager un parvis piétonnier avec fontaine, espaces verts et pistes cyclables.
Les quais de la gare routière seront réorganisés afin que celle-ci puisse accueillir un abri vélos (24 ou 48 places), la station de taxis, alors que l’espace dépose-minute sera positionné sur l’actuel parking longue durée transféré (provisoirement?) sur la grande place voisine. Le chantier, dont le budget s’élève à 2,5 M€ (dont 1 M€ de subventions État-Région), devait durer un an. A terme, une maison de la mobilité devrait être édifiée mais pour l’heure, ni son emplacement ni son financement ne sont prévus.
