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Innovation

Véhicule autonome: la stratégie nationale avance

La définition de la stratégie nationale sur le développement du véhicule autonome avance doucement. En dépit des propos volontaristes et conquérants, les expérimentations se poursuivent et le déploiement des véhicules hautement automatisés ne devrait pas se concrétiser avant 2020, au mieux.

Lancée à l’automne dernier dans le cadre des Assises de la Mobilité, et conduite par Anne-Marie Idrac, la mission sur la stratégie nationale concernant le véhicule autonome doit permettre de soutenir et de structurer la filière française. Un bilan d’étape a été présenté le 14 mai, au ministère des Transports. Les travaux menés ces derniers mois ont surtout permis d’avancer sur le contexte réglementaire et technique, avec les différents ministères concernés: Intérieur, Économie, Transports, Numérique. Il en ressort donc que, pour faire avancer le véhicule autonome, il est indispensable de travailler sur son environnement, mettre à niveau la législation, la régulation mais aussi les infrastructures physiques et numériques.

Dix priorités

Une série de dix actions prioritaires ont donc été listées: construire le cadre réglementaire permettant la circulation des véhicules hautement automatisés; établir un cadre national de validation des systèmes de transport public automatisés, et une réglementation européenne spécifique; intégrer dans la réglementation technique les enjeux de cybersécurité; définir les règles de mise en commun des données; structurer un programme national d’expérimentation; construire un cadre favorable aux échanges de données produites par les véhicules; préparer le déploiement de la connectivité des infrastructures; encourager le développement de la cartographie numérique; mettre en place un suivi de l’acceptabilité sociale du véhicule autonome; réaliser une analyse détaillée des besoins en emplois et compétences liés au développement du véhicule autonome.

D’ores et déjà, un appel à projets doté de 40 millions d’euros va être lancé dans le cadre du programme d’investissements d’avenir (PIA), afin de franchir l’étape du passage à l’échelle sur un certain nombre de cas d’usage, dont la navette autonome, considérée comme plus mature et plus proche de l’équilibre économique que le véhicule autonome individuel. En Ile-de-France, des services de navettes autonomes pourraient ainsi être déployés sur des voies réservées (bandes d’arrêt d’urgence), sur les autoroutes A1, A6, A4, A13, et plus tard, pour la desserte des sites des JO 2024.

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Auteur

  • S. G.
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