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Toulouse muscle son offre bus avec Linéo

Le L3, dernier-né de la gamme Linéo dans l’agglomération toulousaine, a été mis en service début janvier. Surnommée « la ligne la plus rapide de l’Ouest », c’est aussi la plus longue, avec ses 12 km, et la plus chère, puisque son aménagement a nécessité un budget de 43 millions d’euros. « Le L3 est très particulier, rappelle Jean-François Lattes, président de Tisséo collectivités. C’est celui qui a nécessité le plus d’infrastructures. » Dont 4 km de site propre à Tournefeuille et Plaisance-du-Touch, deux communes du sud-ouest toulousain sujettes aux bouchons. D’où de longs mois de travaux. L’association des usagers des transports de l’agglomération toulousaine et de ses environs estime qu’avec cette enveloppe, la partie en site propre aurait pu être plus conséquente, regrettant qu’« à peine 25 % du trajet en soit pourvu ».

Il s’agit du 7e Linéo ouvert depuis 2016. Ces bus articulés circulent avec une fréquence et une amplitude renforcées: ils roulent de 5 h 20 à 0 h 30 (1 heure le week-end) toutes les 12 minutes, ou 9 minutes en heures de pointe. « Dans le projet de mobilité, nous avons voulu raisonner à court, moyen et long termes », explique Jean-François Lattes. Pour désengorger l’agglomération, un téléphérique est prévu en 2020 et une 3e ligne de métro cinq ans plus tard. « Il fallait trouver un système qui puisse être déployé rapidement et avec efficacité. »

Quatre lignes de plus

Les six premiers Linéo transportent actuellement 83 000 personnes par jour. L’objectif est d’atteindre 110 000 en 2020 avec 10 lignes, pour un investissement de 100 millions d’euros.

« On en lancera quatre de plus, car les maires viennent nous voir », annonce Jean-François Lattes. De fait, leur fréquentation est en hausse. Les deux premiers mis en service, le L1 (qui sera prolongé cette année) et le L2 affichent 30 % de voyageurs de plus. Ainsi, le dernier comité syndical a approuvé le L11 pour 2021. Sur 11,5 km, il reliera le sud-ouest de l’agglomération au terminus de la ligne A du métro, via une partie en site propre. Pour l’heure, les inaugurations se succèdent: le L9 en octobre 2018 et le L5 en décembre dernier, suivis du L3 en janvier 2019, et de deux autres prévus en septembre et décembre 2019.

Extensions au téléphérique

Les travaux du téléphérique commenceront après l’enquête publique de février. Il desservira l’université Paul-Sabatier, le CHU et l’Oncopole, pour désengorger la ceinture sud de Toulouse. Il doit être mis en service en 2020. En même temps, des liaisons en bus viendront s’ajouter à chaque terminus: vers le quartier de Montaudran à l’est et, à l’ouest, vers Basso-Cambo (terminus du métro A) et Colomiers (terminus de la future 3e ligne à l’horizon 2025). Cette dernière partie a été approuvée lors du comité syndical de décembre. Longue de 15 km, avec quatre parkings relais, elle est pensée pour 3 000 voyageurs par jour. Coût d’investissement: 3,15 M€ HT, sans le matériel roulant. « Mais nous n’excluons pas la possibilité d’étendre le téléphérique », ajoute Jean-François Lattes.

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Auteur

  • Charline Poullain
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