La réforme du financement des transports sanitaires est en pause. C’est ce qu’a annoncé la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, le 22 janvier. La ministre suit ainsi les préconisations de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas), à qui elle avait commandé un rapport en décembre pour répondre aux protestations des petites sociétés d’ambulances.
Introduite par l’article 80 du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2017, et entrée en vigueur le 1er octobre 2018, la réforme prévoit le transfert du financement des transports interhospitaliers, jusqu’alors dévolu à l’Assurance maladie, directement aux établissements hospitaliers. Ceux-ci doivent choisir leurs ambulances par appel d’offres, y compris les ambulances privées, auparavant réservées par les patients. Les petites et moyennes structures du secteur y voient une menace pour leur activité, au profit des grands groupes.
