Natacha Mekki: Chaque semaine, on comptabilise 700 trajets proposés par 150 conducteurs, et une vingtaine de covoiturage sont effectués par semaine. Ce chiffre va être amené à grossir bien évidemment, car notre stratégie a consisté à disposer davantage d’offre que de demande avant le lancement.
N. M.: L’idée est d’avoir un maximum de temps d’attente de cinq minutes. Il n’est pas possible de faire des réservations anticipées, car cela pourrait nuire à la fluidité, les conducteurs pourraient patienter inutilement, donc les réservations se font aux bornes (et bientôt sur l’application, mais il faudra être sur place). Les emplacements disposent de signaux lumineux si quelqu’un attend. Les voitures sont, quant à elles, signalées par des macarons. Les emplacements disposent de suffisamment d’espace pour que plusieurs automobilistes puissent venir en même temps. Il arrive qu’un conducteur puisse emmener plusieurs voyageurs se rendant au même endroit.
N. M.: Pas pour l’instant, car notre service a été mis en route pour répondre à une demande de transport domicile travail, au moment où la congestion est la plus forte et où le temps d’attente aux bornes sera faible. L’application ne fonctionne pas en dehors de ces créneaux.
N. M.: Nous étudions actuellement des demandes pour d’autres lignes, ainsi que des projets de plus petites lignes qui permettraient de relier Bourgoin-Jallieu à d’autres villes périphériques.
