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Société du Grand Paris: Thierry Dallard remanie son équipe

Installé depuis le printemps 2018 à la présidence du directoire de la Société du Grand Paris (SGP), Thierry Dallard, ancien de la société Méridiam, spécialisée dans le financement d’infrastructures, a recomposé une équipe à son image. Les profils choisis, où dominent les ingénieurs, cumulent des parcours mêlant souvent public et privé. La Société du Grand Paris est désormais resserrée sur huit directions. Manque encore le directeur des gares et de la ville, qui va arriver de l’extérieur. Le comex de Thierry Dallard mélange promotion interne et nouvelles recrues.

Deux profils sont emblématiques des inflexions stratégiques: Alexis de Pommerol, nommé directeur des lignes du Grand Paris Express, a commencé, comme Thierry Dallard au ministère des Transports et provient de Méridiam. Entre-temps, il a fait partie de l’équipe Lisea (concessionnaire de la LGV Tours-Bordeaux) puis d’Oc Via (PPP dédié à la LGV Nîmes-Montpellier), expériences qui lui ont valu la présidence de l’Agifi, l’Association des gestionnaires d’infrastructures privés. « Il allie deux compétences, détaille Thierry Dallard. Il a assuré la mise en service de projets ferroviaires et a réalisé tous les projets en conception-réalisation, une méthode que je souhaite privilégier. »

Gérer la dette

Quant à Sandrine Gourlet, qui mixe diplômes d’ingénieurs (Ponts, travaux publics) et de gestion publique (IEP Grenoble), elle est passée de la direction de la voierie à la Ville de Paris, à la direction des relations extérieures de la SGP, courroie de transmission avec les élus, les institutions, et les médias pour une communication désormais moins tournée vers les élus, mais « plus sur les interfaces du projet avec l’environnement. Elle connaît déjà très bien le sujet », souligne Thierry Dallard. Ancienne du Stif, Sandrine Gourlet a travaillé à l’époque de Jean-Paul Huchon sur le projet Arc Express, ancêtre du GPE dans le Val-de-Marne. Un département où l’ex-coordonnateur de la LOM au ministère des Transports, Deniz Boy, a été recruté par la SGP pour gérer les relations avec les élus. Troisième recrutement externe, celui d’Eve Laroudie, comme directrice des ressources (RH, informatique, immobilier, com’ interne, etc.). Cette ancienne du cabinet d’avocat Jeantet et Deloitte va piloter la montée en puissance des effectifs et la transformation de la SGP, qui ira bientôt s’installer dans des locaux plus spacieux, toujours à Saint-Denis.

Autrement, Thierry Dallard a bougé les briques au sein de son équipe. L’homme clé du dispositif devient Gérard Chérel (X-Ponts), ancien de la RATP et de Systra, nommé directeur du pilotage, des méthodes et des outils. « Pilier de la SGP, c’est la tour de contrôle stratégique », explique Thierry Dallard. Autre dirigeant promu, Serge Dupont (ex-Alcatel-Lucent), ancien responsable des achats, il est devenu directeur des marchés et du pilotage contractuel à la SGP. Il devra notamment veiller à parer les critiques de la Cour des comptes, à l’origine de l’ouverture d’une enquête du parquet national financier sur les passations de certains marchés. La confiance est accordée également à Vincent Gaillard, directeur financier de l’Epic. Ayant eu le même poste à RFF, « il sait gérer 40 milliards de dette », commente Thierry Dallard. Arrivé il y a deux ans à la SGP, Christophe Villard (ex-Vinci, ex-Alstom) est un autre maillon majeur du dispositif. Directeur des systèmes de transport et d’exploitation, il sera responsable du bon fonctionnement des équipements auprès de ses futurs exploitants.

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Auteur

  • M. F.
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