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Ferroviaire: la ligne saisonnière Toulouse – Barcelone compte encore augmenter sa fréquentation

Le train direct qui relie Toulouse et Barcelone en un peu plus de trois heures a repris le 29 mars. Depuis cinq ans, cette ligne saisonnière ouvre avant la Semaine Sainte (qui occasionne de grandes fêtes et défilés en Espagne) et reste en service jusqu’à fin septembre, voire début octobre. Cette année, un aller-retour quotidien est programmé jusqu’au 22 septembre: il part de Toulouse à 8 h 07 et arrive à destination à 11 h 21, puis repart de Barcelone à 18 h 30 et rejoint la ville rose à 21 h 42. Il s’agit d’un TGV à deux niveaux d’environ 510 places. Mais la grande vitesse n’existe que de Barcelone à Perpignan, la ligne est ensuite normale jusqu’à Toulouse. Nouveauté cette année: le wifi.

Avec un prix d’appel de 29 € le trajet, les tarifs vont jusqu’à une centaine d’euros. « L’été, le train est parfois rempli à 100 % », rappelle Yann Monod, directeur général d’Elipsos International, filiale de la SNCF et de son homologue espagnol Renfe. Depuis la mise en service du tronçon Perpignan-Figueras via le tunnel du Perthus en 2010, Elipsos gère la commercialisation des trains à grande vitesse sous la dénomination commerciale Renfe-SNCF en Coopération. Leur offre relie de grandes villes françaises et espagnoles: Paris, Barcelone, Madrid, Marseille, Lyon, Toulouse, Montpellier et Gérone. À suivre fin 2020, lorsque les lignes TGV seront ouvertes à la concurrence, dans le cadre de la libéralisation du transport ferroviaire européen…

400 000 voyageurs en 5 ans

Cette ligne directe a transporté 400 000 voyageurs depuis 5 ans: 48 % de Français contre 17 % d’Espagnols, et 33 % d’autres nationalités, au premier rang desquels les États-Uniens, Canadiens et Britanniques. L’an dernier, 52 % des clients ont relié les deux terminus, le reste a pris son billet au départ ou à destination des quatre villes desservies par la ligne: Carcassonne et Perpignan en France, Gérone et Figueras en Espagne.

« À Toulouse, l’Espagne est un marché prioritaire », assure Sylvie Rouillon-Valdiguié, adjointe toulousaine à la politique touristique, également vice-présidente communautaire et de l’Agence d’attractivité de Toulouse Métropole. Les visiteurs y sont à 40 % des étrangers, parmi lesquels 57 % d’Espagnols, qui « viennent à Toulouse essentiellement pour le travail. L’intérêt pour nous est de développer le tourisme de loisirs ». Des études de clientèle de 2014 et 2018 montrent que les Espagnols sont plus nombreux, de même que les familles et les jeunes. « C’est très lié au rail et à l’aérien low-cost », analyse l’élue.

« On a capté une clientèle routière », explique Yann Monod. Des usagers âgés de 35 à 55 ans, qui prenaient auparavant leur voiture, optaient pour le covoiturage ou le car. Sur Flixbus, Eurolines et Ouibus, le trajet prend en moyenne 6 heures, pour un coût allant de 20 à 60 €. De nombreux autocaristes le programment dans le cadre de circuits touristiques incluant d’autres visites des deux côtés de la frontière.

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Auteur

  • Charline Poullain
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