Avec le lancement de 70 nouvelles lignes pour la saison d’été, FlixBus se donne les moyens de répondre à la montée en puissance de son désormais seul rival en France, BlablaBus. L’opérateur orange et vert, qui revendique 60 % de parts de marchés sur le car express domestique, est bien décidé à démontrer que son modèle est le meilleur, avec un réseau renforcé par l’intégration d’Eurolines/Isilines. « Il reste quelques ajustements à opérer, mais le travail d’optimisation du réseau sera achevé à l’horizon 2020 », précise Yvan Lefranc-Morin, directeur général de FlixBus. Depuis 2015, FlixBus ne cesse de progresser sur le marché des services librement organisés, avec plus de 80 PME partenaires. À l’heure où les premiers contrats arrivent à échéance, Yvan Lefranc-Morin l’affirme: la confiance est toujours là.
Si l’autocar reste le cœur de métier de FlixBus, la stratégie du groupe s’affirme sur la mobilité globale et la complémentarité rail-route, avec la déclaration publique d’intérêt déposée auprès de l’Arafer sur cinq projets de grandes lignes, dans la perspective d’une ouverture à la concurrence début 2021 (lire BCC n° 1076). « Les analyses et les discussions vont se poursuivre. Nous avons effectué des requêtes sur certains sillons, et nous attendons les réponses. Les problématiques sont voisines de celles rencontrées sur le marché de l’autocar, avec un opérateur historique qui a du mal à jouer le jeu de la transparence. En cas de doute sur les conditions d’exploitation, par exemple l’accès aux sillons, nous ne confirmerons pas notre intérêt pour ces lignes », poursuit Yvan Lefranc-Morin.
FlixTrain, qui a transporté un million de passagers en Allemagne l’an dernier, a déposé des offres sur Paris-Nord/Bruxelles-Nord, Paris-Bercy/Lyon Perrache, Paris-Bercy/Nice, Paris-Bercy/Toulouse et Paris-Austerlitz/Bordeaux, avec un fonctionnement de type Intercité.