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Toulouse va faire circuler la première navette autonome sur voie publique en 2021

En 2021, une navette autonome EasyMile de 3e génération desservira l’Oncopole de Toulouse. Elle acheminera les patients de l’Institut et les visiteurs depuis le parking situé à 800 m environ, en complément du service actuel de véhicules thermiques. Il s’agira d’une navette de 3e génération. Parmi les améliorations apportées, « un nouveau set de capteurs, plus performants, pour permettre une vision à 360°, avec une nouvelle architecture de sécurité », détaille Lucas Yon, chargé de communication chez EasyMile. Équipée d’une rampe PMR électrique, elle accueillera 6 passagers assis et jusqu’à 9 debout.

L’initiative a pour cadre l’appel à projets Evra (Expérimentation du véhicule routier autonome) lancé par l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) et le programme d’investissements d’avenir (PIA). Lauréat, un consortium fédère des constructeurs automobiles, équipementiers, opérateurs de transports, industriels de systèmes autonomes et instituts de recherche pour porter 13 expérimentations en France. Dont celle de l’Oncopole, conduite par EasyMile, Alstom, l’IUCT Oncopole et Toulouse Métropole.

Desserte privée en Indre-et-Loire

Les Toulousains s’étaient déjà habitués à voir ce petit véhicule faire des allers-retours sur une contre-allée en centre-ville, juste à côté du siège d’EasyMile, la start-up qui l’a créé. Des travaux d’infrastructure, de voirie et de signalisation ont eu lieu cet été, afin qu’EZ10 puisse effectuer des allers-retours sur une contre-allée dans le centre de Toulouse avec un opérateur à bord, les six premiers mois de 2020. Puis sans opérateur à compter de l’été prochain. La navette roule d’ailleurs déjà sans opérateur à l’usine TLD en Indre-et-Loire, transportant les salariés sur ce site privé.

En 2021, elle doit passer sur voie publique à l’Oncopole, d’abord avec une présence humaine, « pour une question de sécurité mais aussi pour que les usagers s’habituent au véhicule. Mais la finalité, c’est de rouler sans opérateur », rappelle Lucas Yon. Ce qui devrait se produire à l’été 2021, ce sera alors une première en France sur voie publique. L’Oncopole sera alors desservi par un téléphérique urbain, qui devrait être mis en service en 2020.

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Auteur

  • Charline Poullain
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