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Châteauroux: un véritable réseau cyclable

Gil Avérous, maire de Châteauroux, président de l’agglomération, a décidé de donner toute sa place au vélo.

Nous avons mis en place un schéma directeur du développement des pistes cyclables sur l’agglomération. Nous installerons prochainement une véloroute sur une ancienne voie ferroviaire entre Châteauroux et La Châtre. Plus globalement, nous repensons les aménagements en créant de véritables pistes cyclables séparées des voies automobiles et non plus des bandes, qui ne répondent plus aux attentes de nos concitoyens. Il y a 20 ans, quand on construisait des routes, le vélo était en marge. Aujourd’hui, il a toute sa place et cela change la physionomie de la ville.

Un changement majeur à l’horizon 2030 auquel devront s’adapter les entreprises routières

En 2030, il y aura très clairement une réduction de la place de la voiture dans les centres-villes, malgré des habitudes bien ancrées. Cela répond à la problématique de redynamisation du commerce. Il faut des lieux agréables pour marcher. Il y a un double enjeu de réduire le nombre de voitures mais aussi de baisser le bruit, le confort en centre-ville étant fortement lié à l’absence de bruit. Cela peut paraître contradictoire car nous remettons des pavés dans la ville historique et ces derniers sont plus bruyants que le goudron. Mais les pavés ralentissent les automobilistes.

L’acceptation de la réduction de la voiture dans les centres-villes est de plus en plus forte. Lorsque nous avons décidé de réduire le nombre de places de stationnement de 100 à 60 sur la place Gambetta, les riverains étaient dubitatifs et les commerçants voulaient le même nombre de places mais en neuf. Nous n’avons pas cédé et aujourd’hui, tout le monde est content. Nous supprimons actuellement le stationnement devant la gare pour créer un parvis avec une fontaine, et nous ne rencontrons plus d’opposition.

Une évolution idéale des infrastructures routières

Les acteurs routiers pourraient travailler à la création de revêtements moins bruyants, y compris dans les zones historiques où il y a des pavés. J’ai constaté que la question du bruit revient souvent dans les villes qui ont un réseau de transports en commun, car le bruit dans les bus crée de l’agacement et un sentiment d’insécurité chez nos concitoyens.

Le développement de bus à hydrogène et à gaz naturel vert sont aussi des solutions pour réduire le bruit. C’est pourquoi nous allons produire notre propre hydrogène pour alimenter six bus d’ici 2023. Cela aura un impact pour les entreprises routières car nous allons construire un dépôt de bus et y créer une station de distribution de l’hydrogène qui sera ouverte aux professionnels du transport et de la route, afin qu’ils s’y approvisionnent.

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