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Megève: les Cars Borini vont opérer la première navette skibus au GNV

Pour la saison d’hiver 2019-20, les sept véhicules assurant la liaison entre Megève et les pistes de ski vont circuler au GNV. Les Cars Borini ont su répondre favorablement aux attentes des élus, qui souhaitaient réduire l’empreinte carbone des transports liés à la pratique du ski. Le fait que le transporteur se soit équipé d’une station de compression lui a permis de conserver ce marché. Un investissement rendu nécessaire également par le gain de marchés de transports scolaires et interurbains, pour la communauté de communes du Pays du Mont-Blanc. « Nous avons acquis 12 véhicules Iveco GNV, 7 Daily et 6 Crossway », détaille Philippe Borini, président de l’entreprise. La construction de la station de compression a été financée sur fonds propres: « 400 000 euros d’investissement au total », précise-t-il, dont 50 000 euros pour mettre le dépôt aux normes Atex. Pour la commune, le passage au GNV entraîne une hausse de 13 % du coût des transports. Les navettes sont gratuites pour les skieurs, et la collectivité va verser 879 000 euros par an au transporteur pendant les sept ans du contrat.

Ce marché innovant symbolise le dynamisme de l’entreprise, à l’heure où les Cars Borini viennent de fêter leur 50e anniversaire. Les trois générations de la famille Borini ont d’ailleurs célébré cet événement le 21 septembre, avec l’ensemble des collaborateurs de la société et de nombreux invités.

Ajustements horaires sur le scolaire

Avant de mettre en service sa station de compression, l’entreprise Borini a pu compter sur l’équipement situé à Passy, chez son confrère SAT, pour avitailler ses véhicules. Une situation forcément transitoire, mais qui a permis de s’acclimater au GNV. La transition énergétique demande un effort financier, alors que les collectivités ne sont pas forcément prêtes à dépenser davantage sur les liaisons conventionnées. Pour éviter d’augmenter les coûts des transports scolaires, certains horaires de ramassage ont pu être aménagés. Mais cette mesure, qui nécessite la coopération de tous les acteurs, repose essentiellement sur la bonne volonté des uns et des autres. Si un chef d’établissement ne veut pas jouer le jeu, le transporteur en sera pour ses frais…

Du côté de Megève, où le marché de l’emploi est dynamique, les cars Borini ne rencontrent pas trop de problèmes de recrutement. « Notre taux horaire est plus élevé que la convention collective, et nous n’avons que deux salariés à temps partiel, parce qu’ils l’ont choisi, explique Philippe Borini. Mais nous avons embauché une responsable RH il y a deux ans, qui s’occupe à plein temps des recrutements, notamment de ceux des saisonniers. » Tout est prêt pour démarrer la saison de ski.

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Auteur

  • S. G.
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