Les mesures annoncées par le Premier ministre doivent être mises en œuvre par métier, puis adaptées localement. Mais les points à préciser sont nombreux, les situations complexes, et le délai réduit entre le 28 avril et le 11 mai. « Nous avions pris position en faveur du port du masque obligatoire, mais il nous semblait que la distanciation sociale était très compliquée à appliquer à bord des autocars, y compris dans le transport scolaire, souligne Jean-Sébastien Barrault, président de la FNTV. Nous travaillons avec les partenaires sociaux, de façon à édicter un guide des bonnes pratiques dans le TRV. Lors des discussions que nous aurons parallèlement avec les autorités organisatrices, nous devrons trancher la question de la montée par la porte avant, ainsi que celle du respect des consignes de sécurité, comme le port du masque. Qui sera chargé des contrôles? Qui assumera la responsabilité en cas de défaut de port du masque? Nous avons besoin de savoir rapidement si ces points seront traités localement, ou s’ils relèvent du cadre national. » La profession attend également un décret, qui devrait adapter les dispositions décrites dans celui du 23 mars.
