Arnaud Rabier: C’est un défi très intéressant à relever, totalement nouveau pour nous. Nous l’abordons avant tout comme une opportunité pour toucher davantage de public, puisque les visiteurs n’auront pas à se déplacer et pourront suivre facilement les conférences, mais aussi découvrir les stands virtuels à leur rythme. Pendant le confinement, nous avons organisé énormément de webinaires à destination de nos adhérents, aussi bien sur les conséquences de la pandémie que sur d’autres thématiques liées à la mobilité. Cette offre a rencontré un grand succès, en réunissant davantage de participants que nos formations présentielles.
A. R.: Les exposants étaient tout à fait disposés à fournir des éléments à diffuser en ligne. Certains avaient d’ailleurs déjà les supports nécessaires. Nous avons conservé quasiment tous les exposants prévus sur les stands physiques, et nous en avons même recruté de nouveaux. Nous proposons une visite virtuelle organisée en différents halls, avec la possibilité de chatter en direct avec les exposants. Du côté des conférences, nous ne sommes pas contraints par l’espace et le timing, ce qui nous permet de proposer 20 conférences sur les thématiques fortes du moment: post-paiement, gratuité, usage du vélo, hydrogène, SPL…
A. R.: On sent de l’intérêt et de la curiosité, mais aussi une attente importante de la part des collectivités, pas seulement chez nos 300 adhérents. Nous allons toucher de nouveaux publics, comme les communautés de communes, qui doivent se déterminer sur le choix de la compétence de mobilité… Et nous allons, bien sûr, toucher les agents des communautés d’agglomération, et les nouveaux élus pour lesquels nous avons mis en place des formats spécifiques, qui permettent de faire un bon état des lieux de l’organisation des transports et de la mobilité, en parlant financement, transport scolaire, gratuité, tarifs sociaux. Nous avons également conclu un partenariat avec Yann Arthus-Bertrand, pour sensibiliser nos congressistes à l’empreinte environnementale du transport.
