La station balnéaire du sud d’Israël n’avait jamais été la cible d’un attentat. Fin janvier, un kamikaze palestinien s’est fait exploser dans une boulangerie d’Eilat, tuant trois personnes. C’est la deuxième destination israélienne des Français après Tel-Aviv. Elle est connue pour ses fonds sous-marins, et était restée jusqu’alors préservée du conflit avec les Palestiniens.
Selon le ministre du Tourisme israélien, Itzhak Herzog, les touristes étrangers alors présents "n’ont pas cédé à la panique", et aucune annulation n’a depuis été enregistrée. Les agences de voyages à l’étranger ont été priées de préciser que l’attaque a été perpétrée dans un quartier d’habitations, et non pas dans une zone fréquentée par les touristes.
Eilat, qui rassemble une trentaine d’hôtels haut de gamme, affiche comme objectif 300 000 visiteurs par an en 2008. La station vient d’entamer des négociations pour la saison d’hiver afin de convaincre les TO d’affréter une douzaine de charters hebdomadaires, contre quatre actuellement.
