Selon une étude commandée par la British Air Transport Association, 3 % des voyageurs anglais ne veulent plus prendre l’avion, et 10 % auraient déjà réduit leurs déplacements pour éviter de contribuer à la détérioration du climat. Aujourd’hui, le transport aérien serait responsable d’environ 3,5 % des émissions de CO2. Selon l’Iata, il y aurait 12 % d’inefficacité dans la gestion globale du trafic aérien, se traduisant par 73 millions de tonnes d’émissions en trop de CO2, et plus de 13 milliards de dollars de coûts perdus. En d’autres termes, le temps nécessaire pour rejoindre certaines destinations devrait être réduit, et le problème des retards mieux géré. Les low cost doivent-elles se faire du souci? Leur modèle se fonde en partie sur le taux de remplissage des avions, ce qui peut constituer un vrai problème économique. En réponse à la question environnementale, Ryanair a déclaré récemment vouloir acheter des avions neufs, moins polluants. Mais les progrès techniques et le renouvellement des flottes pour réduire les pollutions ne compensent pas l’augmentation de la mobilité.
Avion pollueur