L’APS veut se faire entendre à Bruxelles et auprès des politiques français.
"L’année 2006 ne sera pas un excellent cru pour les entreprises du tourisme", a annoncé d’emblée Bernard Didelot, président de l’APS en ouverture de la 42e assemblée générale de l’association le 28 mars. Celle-ci a toutefois lancé l’an dernier un nouveau service d’assistance en matière d’assurance, et le premier Rendez-vous de l’emploi des entreprises du voyage. "Une seconde édition aura lieu, annonce le président. Léon Bertrand, ministre délégué du Tourisme, vient de nous accorder une subvention". L’APS est aussi depuis février accréditée auprès de l’Union européenne, à travers un partenaire spécialiste du lobbying. Toujours inquiet des projets de simplication de la loi de 1992, Bernard Didelot fustige aussi "l’initiative irréaliste des pouvoirs publics concernant l’éventuelle prise en compte du transport aérien sec dans le périmètre de la garantie financière".
En 2007, plusieurs chantiers importants seront lancés: la refonte des statuts et du règlement intérieur, le contrôle renforcé sur l’information à donner au garant, ou l’augmentation minimum du fonds de garantie, qui passera à 2,5 millions d’euros. Parallèlement, un observatoire de l’emploi et un baromètre APS (qui vise à mieux appréhender les sentiments et les attitudes des consommateurs) seront créés.
Surfant sur la période électorale, l’association a envoyé une lettre aux candidats et à l’ensemble des députés et sénateurs. Elle a aussi mis à disposition de ses adhérents un kit d’intervention avec un CD-Rom reprenant divers modèles de lettres pour qu’ils puissent exprimer leurs attentes auprès des élus.
