"Le transport public, acteur du développement durable". Le thème choisi pour les 22e journées Agir du 21 et 22 septembre entrait parfaitement dans l’actualité. "Nous avions fixé le thème avant l’annonce du Grenelle de l’environnement. Cela signifie que nous sommes dans l’air du temps", se félicite Bernard Charrier, président d’Agir. Cette édition restera comme l’une des plus réussies, notamment du fait de la présence de quelques personnalités comme Dominique Bussereau, secrétaire d’État au Transport. "Il y a bien longtemps que nous n’avions pas reçu la visite d’un ministre", souligne Bernard Charrier. Si Agir n’a pas été directement impliqué dans le Grenelle de l’environnement, son président rappelle que les réseaux de l’association œuvrent sur le terrain pour un transport plus propre: "Tous les types de carburant sont présents chez Agir. Nous avons du GNV à Poitiers, Cholet roule au Gecam# et de nombreux réseaux utilisent le Diester… Nous veillons également à instituer des comportements vertueux sur le plan écologique dans les méthodes d’entretien des véhicules. Les responsables d’atelier des réseaux Agir se réunissent tous les deux mois pour partager leurs expériences".
Avec ses 44 adhérents, Agir entrevoit l’avenir sereinement. Pour accroître la taille du réseau, l’association a mis en place une grille de cotisation modulable. Cela doit permetttre aux petits réseaux d’adhérer, y compris des transporteurs qui exploitent des lignes urbaines en sous-traitance. "La seule condition pour entrer dans Agir est de ne pas avoir de liens capitalistiques avec une Sem ou un grand groupe. Seule la RATP fait exception à la règle". Il est vrai que, malgré l’appétit de RATP Développement, l’ogre francilien reste une régie.
