Sévèrement critiqués par la Direction générale des routes et la Direction de la concurrence et de la consommation au sujet de la hausse de leurs tarifs entre 2004 et 2006 (voir Bus & Car no 790), les concessionnaires autoroutiers mettent la pédale douce. Par exemple, les nouveaux tarifs entrés en vigueur le 1er octobre sur les 2 215 km du réseau des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR) augmentent de 0,92 % pour les automobilistes, et de 1,93 % pour les poids lourds (contre 2,5 % en 2006).
Ces tarifs s’inscrivent dans le cadre de contrats quinquennaux négociés avec l’État. Le calcul kilométrique est effectué à partir de l’inflation et du volume d’investissements prévus (maintenance, construction, etc.). Les prix sont soumis à l’État chaque année, avant leur entrée en vigueur. Alors, pourquoi a-t-il laissé filer les prix pendant deux ans?
Le syndicat Unostra a saisi le directeur des routes, Patrice Parisé, sur la question…
